Animal Hospital Nacon avec Animal Hospital veut nous faire endosser la peau d’un vétérinaire mais il y a de quoi tiquer !
A la rédac, nous avons de drôles d’animaux : entre Théo et son chien Paname à 4 boules, Shinzay le Koala, Zayow l'amateur de félin, Korganor le caméléon qui sait si bien disparaître... Nous avons toute une ménagerie ! Tonton Riggs m’a donc proposé ce test du dernier né de chez Nacon afin de “dresser” tout ce petit monde et accessoirement d’amuser Jingorette.
Animal Hospital, nous invite à prendre possession d’une clinique vétérinaire. Après avoir choisi le sexe de son personnage, vous voilà immergé dans le grand bain. Les animaux arrivent, avec leurs petits bobos, de la petite plaie au retrait de la tique, au rhume... Les premiers animaux sont basiques : chien, chat, raton laveur mais pas d’écureuil. Les animaux arrivent, vous demandent de les soigner et vous paient, normal.
Des décors vides dignes d’un jeu mobile et qui étaient acceptables du temps de la 360, le sont moins aujourd’hui. Une musique qui semble tout droit sortie des charts des meilleures attentes téléphoniques ne nous aident pas à nous immerger dans une action qui est digne d’un épisode trépidant de l’inspecteur Derrick !
Mais revenons-en au jeu. Vous accueillez votre malade, vous le diagnostiquez visuellement en appuyant sur A ou avec l'aide du stéthoscope, vous le traitez en effectuant un shampoing antipuces, en agitant frénétiquement le stick gauche, lui faites prendre des cachets avec A... Une jouabilité limitée au stick et à quelques boutons, tout ça dans une mollesse déconcertante ! Avouons-le clairement, on voit que le jeu a été pensé pour la Switch et ses interactions tactiles.
Votre assistante vétérinaire vous guidera pas à pas. Elle vous donnera des missions afin d’augmenter votre niveau de compétences et ainsi débloquer des salles de votre clinique : chambre d’hospitalisation, radiologie, laboratoires, salle pour le cœur... mais cela ne vole pas bien haut !
L’action est répétitive à souhait. Il y a quand même une gestion des stocks rudimentaires de vos médicaments, d’amélioration visuelle de votre clinique comme si nous étions dans un Animal Crossing. Les animaux sont peu variés, on en dénombre une douzaine, les maladies sont on ne peut plus redondantes. Rien ne sauve, Animal Hospital. Le public adulte n’est clairement pas la cible.
Devant ce constat consternant, je décide donc de passer la manette à Jingorette, 5 ans et là, la magie opère. Elle aime bien voir les animaux, les soigner, leur faire des papouilles... elle remarque tout de même que c’est toujours les mêmes animaux et demande si ça existe vraiment toutes ces maladies sur nos amis à fourrure. Evidemment !
Je doute sincèrement de la longévité du titre sur nos monstres de poches et j’ai omis volontairement un facteur : LE PRIX. 40 euros pour un jeu avec une interactivité et un gameplay plus que limité, pensé pour le tactile... avec un pouvoir d’attractivité qui doit effleurer les 3 jours. C’est non ! Arrêtez de prendre les parents, pour des vaches à lait et nos enfants pour des animaux que l’on peut engraisser de titres plus que passables.
En cette fin d’année où les sorties sont nombreuses sur les différentes machines, il y a bien d’autres jeux qui retiendront votre attention et qui provoqueront plus d’émoi à votre progéniture que ce Animal Hospital !