Animus: Revenant "Le maître des jeux d'action" est de retour !
Si vous avez vu/lu le chapo, vous avez peut-être été interloqué par cette phrase. Je l'ai été quand je suis allé me renseigner sur Animus: Revenant sur le store Microsoft. C'est là que j'ai vu cette phrase. J'ai trouvé que c'était couillu et encore plus pour un jeu que je ne connaissais pas. Car quand je vois un jeu d'action de type hack & slash, je pense à plein de jeu avant lui comme au hasard... Diablo ! Mais ne condamnons pas ce jeu sur cette fiche et allons voir de plus près.
On me promet des trucs de fous "Jetez-vous dans la tragédie et les ruines causées par le roi défunt. Aiderez-vous le messager du roi ? Quelle est l'identité de la femme dans la forêt ? Où est le pantalon du clown ? Votre marteau de combat répondra à ces questions" et au final, j'y fais quoi dans ce jeu : je dois sauver le monde et utiliser le pouvoir du sang pour ça ! Beaucoup de blabla pour finalement un jeu qui lorgne du côté de Dark Souls mais en vue Diablo. Du coup, grosse pression pour le jeu car c'est un peu ce que Hades est venu proposer...
Animus: Revenant veut prendre le meilleur des deux mondes ? Il essaie en tout cas. Visuellement, c'est terme et sombre comme un vieux Dark Souls. Sauf que nous sommes en 2021 et que l'on peut s'attendre à mieux qu'un titre un peu délavé. Nous sommes loin de son concurrent le plus direct Hades qui explose de partout niveau couleurs, détails, etc.
Côté gameplay, le côté "Souls" se ressent par la lourdeur du héros. Quelques mouvements lourds réalisés par un personnage myope. En effet, même en verrouillant ma cible, mon personnage peut louper un ennemi immobile à bout portant. C'est plutôt frustrant et cela l'est d'autant plus que les hitbox sont parfois pétés comme lorsqu'un ennemi vous touche alors qu'il a vraisemblablement frappé à côté.
Animus: Revenant est donc lourd, terne et imprécis. Quand on a goûté à Hades la semaine précédente, c'est dur d'apprécier ce titre. D'ailleurs... Même sans Hades, cela aurait été dur.