Avatar: Frontiers of Pandora Un an après la sortie de Avatar 2 au cinéma qui a cartonné partout dans le monde, voici enfin le jeu Avatar issu des studios Ubisoft. Au cinéma, on va voir Avatar pour la beauté de l'univers, alors est-ce la même chose pour le jeu sur Xbox Series ?
Avatar: Frontiers of Pandora plonge les joueurs dans un monde d'aventure et d'action époustouflante, situé à la Frontière occidentale de Pandora, une contrée inexplorée de ce monde extraordinaire. En tant que Na'vi, autrefois captif de la RDA, une entreprise humaine militariste, l'histoire débute quinze ans plus tard, après votre libération. Devenu étranger dans votre propre monde, le jeu vous invite à renouer avec votre héritage perdu, découvrir la véritable signification d'être Na'vi, et unir les clans pour défendre Pandora contre les machinations de la RDA. Le monde ouvert de la Frontière occidentale dévoile des paysages majestueux, tout en présentant des défis imprévisibles où chaque moment d'inattention peut avoir des conséquences dramatiques. Devenez maître de votre force prodigieuse, personnalisez votre personnage, et explorez les cieux à dos d'Ikran dans ce voyage captivant.
Dès les premiers instants, Avatar: Frontiers of Pandora laisse une impression indélébile. La qualité graphique est tout simplement éblouissante. Clairement, c'est la première fois depuis que la sortie de la Xbox Series X (il y a déjà 3 ans...) où des passages du jeu m'ont décroché la mâchoire. Bon, ce n'est pas partout, tout le temps, il y a des moments plus marquants que d'autres, et d'autres passages juste jolis, mais globalement, c'est du high level. Des panoramas éblouissants aux détails minutieux de la faune et de la flore, chaque élément visuel témoigne d'une réalisation artistique et technique exceptionnelle.
Il y a également un vrai travail sur les effets météorologiques qui ne sont pas simplement des éléments esthétiques, mais ils influencent de manière tangible le gameplay. Les cueillettes en jeu sont impactées par la pluie, ajoutant une couche de réalisme bienvenue. La direction artistique mérite également des éloges, transportant véritablement le joueur dans l'univers de Pandora. Le level design, avec une attention particulière à la verticalité, offre des environnements diversifiés et engageants. Un des passages qu'il m'a le plus marqué, c'est le moment où l'on doit faire lien avec un Ikran. Toute l'ascension de la montagne pour atteindre la volière est épique : les décors sont superbes, le level design intelligent, les végétations luxuriantes qui bougent avec le vent, et un panorama infini. Grandiose !
La bande sonore du jeu est une œuvre d'art en soi, capturant l'esprit épique de Pandora. La musique accompagne chaque étape du périple de manière immersive, et le doublage en français est de bonne facture. Les bruitages réalistes, comme le murmure du vent dans les arbres, contribuent à la sensation d'être réellement immergé dans cet univers fantastique. Du plaisir pour les yeux et pour les oreilles !
Le gameplay, empruntant des éléments à Far Cry (il y a pire comme modèle) est à la fois accessible et précis. L'exploration de Pandora se transforme en une aventure passionnante où chaque détail contribue à l'expérience. La possibilité de personnaliser le personnage, de fabriquer des équipements, et de maîtriser plusieurs styles de combat offre une profondeur appréciable. Les arbres de compétences sont là pour donner envie de s'investir dans les quêtes annexes afin de devenir plus fort. De toute manière, même en ligne droite, Avatar: Frontiers of Pandora a une durée de vie solide. La trame principale, d'une durée d'environ 25 heures, offre une expérience riche. Les missions, bien que parfois redondantes, sont globalement sympas, et le scénario incite à explorer chaque recoin de Pandora. Certes, si l'on essaye de faire le jeu à 100%, on risque de trouver que cela manque parfois de punch et que la chasse demande du temps, mais heureusement, on n'est pas obligé de se forcer à tout faire. Et puis, pour reprendre du poil de la bête, la possibilité de chevaucher son propre Ikran est un moment épique et soulignant la taille phénoménale de la map.
L'IA est en mode Far Cry également. Ce n'est pas une IA hyper intelligente mais les ennemis vous feront mal si on joue n'importe comment. Par contre, si l'on essaye d'être un peu discret à tuer les ennemis à l'arc de loin, on sera souvent pénard. Bien que le mode coopératif à deux en ligne soit une option intéressante, l'expérience solo demeure la plus immersive. Les quelques bugs rencontrés, tels que des PNJ se téléportant ou des chutes de framerate sporadiques, ne ternissent que légèrement l'expérience globale. Les temps de chargement entre les cinématiques peuvent sembler longs, mais cela témoigne également de la gourmandise technique du jeu. Le SSD magique souffre un peu par moment pour charger la totalité des textures.
Avatar: Frontiers of Pandora se positionne comme un très bon jeu d'aventure/action, offrant une expérience visuelle et auditive de qualité. La beauté graphique, couplée à une immersion exceptionnelle et à un gameplay solide, fait de ce titre une des vitrines de cette génération de consoles, et peut-être même LA vitrine sur Xbox Series X. Un peu dingue de se dire que les jeux Xbox Studios ne soient pas encore à ce niveau graphique. Malgré quelques imperfections mineures, l'univers captivant de Pandora et la diversité des activités proposées font de ce jeu un incontournable pour les amateurs d'aventure à l'état pur. Avatar: Frontiers of Pandora est une véritable épopée visuelle et narrative que je conseille grandement aux fans de la licence ou aux joueurs qui ont envie d'en prendre pleins les yeux.