Batman : Arkham Knight Batman est de retour et il sait soigner son entrée ! Vaste, beau et avec une belle durée de vie couplée à une prise en main immédiate et prenante, peu de choses peuvent vous éloigner de l'homme chauve-souris !
Batman débarque dans un nouvel épisode labellisé « Arkham » et c’est avec joie que je me suis lancé dans l’aventure. Au départ, Riggs devait faire le test mais dans sa grande bonté, il me l’a confié. Il faut dire qu’il veut se faire pardonner de l’infect Devil May Cry 4 Special Edition. Ultime chapitre de la saga Arkham, ce Batman va t’il me laisser un goût agréable en bouche ?
Côté histoire, je suis servi. On attaque après les évènements d’Arkham City. Ainsi, après la mort du Joker, la place est libre à Gotham. C’est l’épouvantail qui décide de prendre les choses en mains en unissant les méchants dans un but : prendre Gotham et massacrer Batman. Naturellement, le méchant en chef compte bien contaminer avec sa toxine la moitié du pays mais cela, il le garde pour lui ou presque. Comme Gotham est déserté, c’est la fête du slip dans les rues mais c’est sans compter sur l’homme chauve-souris qui compte bien distribuer son lot de baffes et arrêter l’épouvantail. Ceci dit, il va devoir faire face aux mercenaires du méchant qui sont dirigés par le mystérieux Arkham Knight (d’où le titre wahou ! ). On a donc une aventure prenante qui fait autant dans l’action efficace pour le néophyte de Batman que dans le scénario pour fan du héros. Je ne détaillerai pas les différents aspects de l’intrigue en citant quelques références car cela enlèverait tout son charme au jeu. En tout cas, une fois de plus, le cahier des charges a été tenu pour l’intrigue et les sous intrigues.
Idem côté technique. Les graphismes et les musiques sont de toute beauté et nous sommes bien en présence d’un jeu à gros budget. Rien à redire là-dessus, les détails et la finesse de l’ensemble sont grisants. Le design de Gotham City fait toujours son effet et on prend son pied à se balader (glander) de toits en toits. Pour le gameplay, le système free flow est toujours d’actualité et il a encore gagné en fluidité. Les gadgets et les actions s’entremêlent avec plus de grâce tandis que le décor devient un élément de baston à part entière. Alors, ça reste un peu du matraquage foufou mais ça fonctionne bien. Si vous préférez l’infiltration, c’est possible aussi. Là encore, vous gagnez en vitesse grâce à l’élimination furtive multiple et c’est un petit régal que de débarquez à l’improviste pour démonter quelques membres. Cela dit, je trouve étrange que l’on ait le choix de faire une élimination rapide ou non sur un ennemi simple mais il faut bien ce plaindre un peu.
Justement en parlant de plaintes. J’ai lu des doléances concernant l’ajout de la batmobile. Certes, elle a eu également son compliment mais cela me fait une transition plus fluide pour amener cet élément de gameplay à part entier. La bagnole du héros est présente et elle peut vous faire gagner du temps pour rallier deux points ou démonter certains ennemis. Contre les tanks cependant, vous avez le mode combat qui va vous permettre de jouer du canon contre les blindés. Au demeurant, c’est un ajout sympathique. Certes, son utilisation lors de certaines missions est un peu poussive mais globalement, elle amène une possibilité en plus dans la série. Même si je préfère utiliser mon grappin et me balader sur les toits, je reconnais qu’à l’occasion, il peut être amusant de foutre le bordel avec la batmobile. Surtout que peu de choses lui résiste. Donc malgré sa relative utilité, on se marre bien.
Batman Arkham Knight est un jeu solide qui utilise avec brio l’univers de Batman et les éléments de gameplay de ses aînés. Certes, rien de trop nouveau mais tout y est bien fait. On passe un bon moment et les curieux auront de quoi faire pour tout voir et tout faire. Ceux qui se plaignent du manque de « nouveautés » et sur le caractère redondant de la série feraient bien de lorgner sur d’autres jeux qui font cela de façon éhonté. En effet, FIFA, Assassin’s Creed ou encore Call of Duty sont des jeux qui sont des sorties annuelles qui proposent finalement que peu de nouveautés. Batman a peaufiné sa sortie puisqu’il a attendu deux ans pour un nouveau jeu. Ce n’est pas beaucoup plus mais c’est suffisant pour qu’il échappe au piège du « jeu annuel ». De plus, il offre un scénario, des visuels et un plaisir de jeu qu’il est bon de signaler.