BioShock: The Collection Bioshock revient dans une version qui reprend tous les épisodes ! La série culte reprend donc du service et la magie opère toujours !
En ce moment, quand c'est 2K, c'est moi qui m'y colle : NBA, XCom et donc BioShock. Je serai sûrement là pour la WWE mais je doute que Riggs me laisse faire Mafia. Il aime trop les fusils à pompe et les belles bagnoles. Bref ! BioShock est de retour dans une version Collection qui reprend tous les épisodes de la série même les DLC, même que les graphismes ont été refaits, même que je vais arrêter de dire "même".
BioShock ne date pas d'hier puisque quand j'ai acheté ma Xbox 360, j'ai essayé la démo. Pour tout vous dire, j'ai refait plusieurs fois la démo et j'ai dit à mon frère de la faire et nous étions tous les deux souffler par l'ambiance du jeu. Deux autres épisodes ont suivi et c'est avec joie que l'on s'y plonge.
C'est d'ailleurs ce qui vous attend dans le premier BioShock. Dans les années 50, rescapé d'un accident d'avion au milieu de l'océan, vous trouvez refuge dans un phare. Dans ce phare, une étrange sphère vous conduit dans une cité sous marine secrète du nom de Rapture. L'idée était d'en faire une cité libre de toute oppression gouvernementale et où la technologie et la capitalisme marcherait main dans la main. La cité avec son design, ses hautes tours et son style rappelait la Gotham de la belle époque. Sauf que... Tout est parti en couilles et que vous vous retrouvez dans l'asile d'Arkham avec des fous dopés au Plasmide (qui donne des supapowa! ) et le monde entier contre vous. L'ambiance n'a pas pris une ride et les visuels coupent toujours le souffle. Le seul bémol reste le gameplay qui ne permet pas d'utiliser plasmide et arme avec fluidité.
Dans le second épisode, vous êtes toujours à Rapture et vous êtes un Big Daddy ! Vous savez les armures sur pattes avec une foreuse ! Cependant, vous n'êtes pas n'importe lequel des BD et vous voilà à lutter pour retrouver votre "petite sœur" au milieu d'un Rapture encore plus fou. Exit le capitaliste du premier opus. Une "communiste" l'a remplacé et ce n'est pas mieux pour la vie locale. Malgré les apparences vous êtes plutôt fluide et on prend du plaisir à ce balader dans la cité.
Le dernier épisode BioShock Infinite change la donne. Bienvenu en 1912 et vous avez pour mission de sauver une jeune femme prisonnière d'une cité idyllique... dans les nuages ! Colombia est une cité qui a profité de l'ambiance de l'expo universelle de Chicago pour voir le jour mais son leader est un peu borderline avec son trip religieux. Donc la cité semble belle, accueillante sauf si vous êtes une minorité et si vous êtes sur place pour enquêter... Bref ! Vous allez devoir jouer des coudes pour survivre mais dans une ambiance propre sur elle. Rapture n'avait pas été présenté en état de fonctionnement. Tout était parti en couilles. Ici, tout semble aller bien et on découvre une Colombia qui "marche". Heureusement, la résistance vous aide par endroit et vous prenez donc du "bon temps" à dézinguer dans des décors hauts en couleurs. Pour jouer le contraste avec Rapture, cet épisode la joue presque cartoon ou comics niveau graphismes et la version One vous en met plein les yeux. Niveau gameplay, c'est super nerveux et on enchaîne vigueurs (plasmides locales), armes et corps à corps avec un plaisir jubilatoire.
Vous l'aurez compris, cette collection est un petit plaisir coupable. Certes, le gameplay est un peu rigide dans l'ensemble et ne vous attendez pas à viser comme il faut mais l'ambiance est magique. Rien que pour ça, je pourrais mettre 90 mais cela ne serait pas raisonnable. En tout cas, si vous voulez des FPS avec une vrai ambiance et une histoire prenante, vous êtes à la bonne adresse.
