Un Cyberpunk plateformer looter, passé par la case KickStarter... De quoi occuper vos dimanches pluvieux?
Quand il fait gris et pluvieux, rien de tel qu’un bon roguelike, qui nous fait recommencer sempiternellement la même journée tel Bill Murray dans “Un jour sans fin”. Blade Assault de Team Suneat, nous place dans la peau d’un jeune héros emprisonné dans une cellule d’Esperanza. Un robot, vous aide à vous échapper mais vous voilà rattraper par une générale de l’armée qui vous laisse tomber de cette ville dystopique jusqu’à la décharge. Le monde d’en dessous, le monde de la populace qui essaie de survivre tant bien que mal et qui organise la révolte : la résistance d’Undercity.
Un scénario bien Cyberpunk qui fait inévitablement penser à Gunnm ou, dans nos contrées, Battle Angel Alita adapté pour le grand écran par Robert Rodriguez. Maintenant que le décor est planté, il est grand temps de parler du jeu en lui-même.
Vous vous réveillez dans la décharge et après avoir discuté avec les autochtones et pris votre épée incandescente, vous voilà parti pour votre première run. Un plateformer classique, nerveux dans lequel votre but sera de débarrasser le niveau de ses ennemis. Des éléments du décor seront destructibles afin de collecter une des 3 “monnaies” du jeu qui vous permettront de customiser votre personnage.
Trois Monnaies. Dans un premier temps les cristaux qui vous serviront, pour simplifier, à l'amélioration temporaire de votre héros. Puis des “noyaux” qui permettront une amélioration plutôt permanente de votre héros et enfin les pièces qui vous permettront de baisser le niveau de danger. Car oui, le niveau de danger, celui de la difficulté des ennemis, augmentera rapidement si vous prenez du temps à nettoyer l’environnement rencontré de ses ennemis.
Easy to play, Hard to mastered. C’est comme cela que l’on pourrait qualifier Blade Assault. Un bouton d’attaque primaire, un bouton d’attaque secondaire, un bouton de saut, un bouton de dash... Rien de bien nouveau mais c’est par l’accumulation d’objets, de customisation avec les éléments Glace, Feu, Foudre que le gameplay gargantuesque de ce jeu délivre son plein potentiel.
Car oui, le jeu est d’une difficulté relevée, Il vous faudra enchainer les runs, tester les moults combinaisons possibles et grinder au mieux votre héros pour espérer en voir le bout. Vaincre les boss et achever votre périple salvateur. Pour ceux qui apprécient le roguelike, ils devraient y trouver leur compte. Le coté plateforme change des ténors du genre que sont Hades, Binding of Isaac et plus récemment Cult of The Lamb. Pour les autres, la répétitivité viendra assombrir le tableau. Le coté plateforme n'est pas assez poussé, et le sentiment de “ne pas avancer” leur fera lâcher la manette des mains.
A noter que le jeu n’est pas traduit en Français, il faudra vous contenter de l'anglais, de l’espagnol ou des langues asiatiques. Une musique distrayante mais qui ne rentre pas plus que ça dans la tête. Vous vous retrouvez avec un jeu distrayant, qui plaira aux afficionados mais les autres joueurs préfèreront passer un dimanche sous la couette, bien au chaud à expulser tout ce liquide présent dans leur nez et qui les fait passer pour un homme fontaine digne des demoiselles des plus grands sites Olé Olé, comme votre serviteur.