Bomb Rush Cyberfunk Voilà qui va rappeler des souvenirs aux plus vieux et qui va titiller les plus jeunes ?
Quand on regarde un quart de seconde Bomb Rush Cyberfunk, on ne peut pas nier que la Team Reptile n'a pas été inspiré par Jet Set Radio. A la rédaction, les plus anciens de l'équipe ont mouillé leur culotte (ou couche culotte pour certains) à la sortie du jeu (je ne vise absolument pas Redge et Jingoro). Et je ne parle pas des futures annonces de Sega qui vont ranimer les grandes licences. Mais trêve de souvenirs, place au présent et à Bomb Rush Cyberfunk !
Bienvenue dans New Amsterdam, une ville du futur façon néon, cyberbidule et culture urbaine avec skate, roller et graffiti. Dans ce monde très policé et propre, vous êtes cette culture urbaine qui semble déranger l'ordre établi. Du coup, vous débutez en prison ! Vous, c'est Faux ou du moins le temps du tutoriel car après un léger soucis de décapitation, vous voilà avec une tête robot et votre nom devient Red ! A vous de retrouver votre tête, de devenir le prince de la ville et tout un tas de truc. L'ambiance est funky et c'est un plaisir de profiter des musiques de ce jeu.
Par contre, niveau cinématique et moteur, c'est coupé à la serpe et j'ai l'impression d'être au début des années 2000. Hi-Fi Rush a prouvé que l'on pouvait avoir un style qui déchire avec plein de couleurs sans sacrifier le moteur. Vous allez me dire que Bomb Rush Cyberfunk se déroule dans toute une ville mais c'est en fait une série de zone avec couloirs de transition et autre chargement de zone. J'aurais apprécié un peu plus de finesse, surtout que l'on a un répertoire de modèle physique assez réduit.
Tant qu'à me plaindre, ajoutons le côté un peu brut de la jouabilité qui ne permet pas beaucoup de finesse et de précision dans nos déplacements. Ce qui s'avère un poil gênant pour les phases de combats où notre personnage fait de la capoeira contre le vent en espérant que ça touche tandis que la caméra joue à Michael Bay. Idem pour les phases de glisse ou l'on peut se retrouver à louper un rail ou un mur parce que notre perso a fait un angle trop abrupte en l'air.
Néanmoins, il y a un charme certain avec Bomb Rush Cyberfunk et on parvient à s'amuser. Et même quand je ne sais pas toujours où aller ou que je loupe un rail pour un soucis de gameplay. Le côté glisse est amusant et passer de skater à fighter tout en faisant des tricks est amusant. Nous ne sommes pas à l'échelle d'un Tony Hawk niveau glisse et tricks mais on arrive à se faire plaisir et à sortir des gros moments épiques.
Bomb Rush Cyberfunk alterne donc les moments où l'on a le sourire aux lèvres et ceux où nous avons plutôt l'écume aux lèvres après un moment où le jeu vient nous savonner un peu la planche. Il parviendra à amuser certains vieux de la vieille par son côté Jet Set Radio plus moderne (et sans tuto de la mort) mais il aura aussi ses limites et il risque de laisser les autres joueurs un peu de marbre.
