Bombslinger Bombslinger, c'est comme Bomberman mais en moisi !
Quand on reçoit des jeux en avance, c’est toujours la fête. On sait que l’on va pouvoir prendre le temps de jouer et d’explorer les moindres recoins du jeu. Ça, c’est la théorie. En pratique, il peut arriver que l’on trouve le jeu si rude que même avec tout le temps du monde, nous n’avons pas envie de retoucher à ce jeu. Bombslinger appartient-il aux jeux cools ou bien est-il dans le camp des rudes ?
McMean n’était pas un enfant de cœur. Dans le monde du Far West, c’était un sacré braqueur spécialiste des explosifs. Après un ultime casse, il se sépare de son groupe et s’installe dans un ranch avec l’amour de sa vie. Mais ses anciens potes ne l’entendent pas ainsi et ils viennent tout brûler. Il a perdu « sa femme, son gosse et son job » alors place à la vengeance ! Le pitch est simple et ça plonge de suite dans l’action.
C’est là que tout commence à piquer. Le Far West en gros pixel qui tâche, c’est rude. A tel point que Gunsmoke sur NES semble être une œuvre d’art (pour les plus jeunes qui ne connaissent pas, faîtes une recherche rapide sur le Net pour voir de quoi je parle). Ça pique sévère et c’est le début de votre calvaire.
Le gameplay est copié à 200% sur Bomberman. On se déplace sur une grande grille, on pose nos bombes et elles explosent en croix. Dans l’idée, c’est bien. Dans la pratique, c’est pourri. En effet, notre personnage bouge lentement, pose lentement, et il semble saccadé. Même en montant de niveau et en débloquant des bonus, le héros fait de la peine. Si vous ajoutez à cela un côté rogue, le jeu devient pénible puisqu’il vous faudra au début reprendre avec vos capacités de base qui sont très limitées et agaçantes. Certes, la génération des niveaux est aléatoire et c’est sympa mais au vu des limites du jeu, cela ne sauve pas le navire. Moche et garni d’une jouabilité limitée, Bombslinger n’est pas prêt de remplacer Bomberman.
