Carrion Carrion va vous faire bouffer de l’humanoïde !
Dans Carrion, on est dans la « peau » d’un truc qui sort d’une mauvaise idée humaine : une expérience de laboratoire qui part en couilles. Du coup, on se découvre : une sorte de corps mou avec des trous, des dents, des tentacules et surtout un appétit d’ogre, et une taille qui gonfle, qui gonfle et qui gonfle. C’est bien sympa tout ça, mais c’est quoi ce jeu ?
Et bien une sorte de Metroidvania des plus classiques où on l'incarne la vilaine bestiole qui essaye de se sauver par tous les moyens. Il va falloir aimer faire des aller-retours, tourner en rond, se perdre, se re-perdre, et croquer tout ce qui bouge. La progression est linéaire, mais le délire du jeu nous pousse à vouloir aller voir plus loin ce qu’on nous propose au bout. Bon au final, il n’y aura rien d’incroyable mais le plaisir de jeu aura été présent tout du long.
La direction artistique de Carrion est réussie, avec un côté « jeu en 2D qui lorgne sur les films de SF des années 80 ». Il y a un petit côté Aliens dans Carrion. Le gameplay est réussi également, avec une bestiole vraiment jouissif manette en main. On s’amuse beaucoup, mais attention, les humains savent se défendre, et on peut facilement se faire défoncer les culs. Enfin, la bande son que ce soit la musique prenante et les bruitages, tout est fait d’un point de vue sonore pour nous mettre dans l’ambiance.
Carrion nous propose une progression intéressante car notre personnage évolue. On débloque un pouvoir qui un peu plus tard sera supprimé par un autre, car notre bestiole a muté. Une très bonne idée de gameplay. Le seul hic du jeu à mes yeux est l’absence de map. Dans un Metroidvania, c’est fâcheux. Enfin, le titre se boucle en quelques heures, ce n’est pas bien long.
Si vous cherchiez un titre original et défoulant, Carrion devrait vous intéresser. En plus, il est dans le Xbox Game Pass, ce sera dommage de ne pas vous laissez tenter.