Catmaze Un nouveau Metroidvania disponible sur le Xbox Store. Il a été développé par une seule personne avec pour origine le folklore Slave et c'est édité par Ratalaika... Chat peut être sympathique, passons-le à la moulinette !
Un Metroidvania en pixel art, quoi encore mon bon Jingo, Chat-pristi mais ils ne savent pas faire que Chat ! Une jeune sorcière, dont la mère est malade commence son aventure afin de chercher un remède pour la guérir mais qui s'avèrera infructueux. Arpenter une forêt, un marais, des grottes...où elle devra montrer patte blanche afin de ramener sa mère d'entre les morts.
Armé de familiers, ce sont eux qui combattront à notre place avec différentes aptitudes : chauve-souris, corbeau, dragon volant... c'est en cela la seule originalité du titre. Nous retrouvons tous les poncifs de ce style de jeu : carte à la Castlevania, les téléporteurs, les points de sauvegarde représentés par des fontaines "chat"... Difficile de faire plus classique.
Les graphismes sont Chat-oyants, ce n'est pas dénué d'intérêt mais on a l'impression d'avoir joué à "Chat" mille fois durant nos 9 vies. Il y a bien des quêtes annexes afin de rompre la monotonie du titre et augmenter votre puissance d'attaque, vos divers artefacts mais cela reste en surface.
Les Boss viendront pimenter votre périple. Ils sont variés et retors mais une fois compris les patterns, ils ne devraient pas vous laisser un grand souvenir. Malgré sa démarche Chat loupé, j'ai noté un gros problème de jouabilité : quand vous voulez descendre d'une plateforme, vous devez incliner le joystick vers le bas et appuyer sur le bouton de saut, classique. Mais dû à une mauvaise gestion du stick, je vous conseille de le faire à la croix classique et c'est très handicapant face à un boss ou à une situation compliquée.
Saluons quand même et donnons un coup de chat peau pour le travail fourni par Redblack Spade alias Slava Gris. C'est en cela que je trouve le jeu intéressant : autodidacte, sans compétence en art particulière, il a tout appris via internet et je trouve cela dingue quand on voit le produit fini. Il nous livre une aventure de 8 à 10 heures, pas des plus déplaisantes mais qui manque un peu d'originalité. On aurait aimé être surpris par divers aspects du jeu... Mais c'est jamais le cas. Et cela m'attriste pour le bonhomme, l'artiste qui donne ses tripes au travers de notre passion commune, le jeu vidéo, et j'espère que l'étincelle surgira bientôt afin que RedBlack Spade scintille au firmament des développeurs indépendants avec notre ami Tony De Lucia de Broken Mind (pour rappel, notre test).
