Dark Souls 2 : Scholar of the First Sin 2015

52 /100
voir le barême

Dark Souls 2 : Scholar of the First Sin

Dark Souls 2 - Die and bye bye !

Dark Souls revient hanter vos nuits mais sur la One ! Les mêmes qualités mais les mêmes défauts ! Les fans seront contents d'aller se faire empaler, brûler et j'en passe. Les autres joueurs ne seront pas encore convaincu sûrement à cause de sa difficulté et de son austérité graphique.

Les jeux estampillés « die and retry » ont leur public et c’est ainsi. Il en faut pour tous les goûts. Quand on évoque le genre de nos jours, Dark Souls finit forcément par débarquer et il est même une référence. Sur les générations actuelles, peu de jeux dans le genre si vous vouliez du die and retry et un univers heroic fantaisy. Lord of the Fallen est pour ainsi dire, le seul représentant et malgré ses défauts techniques, il faisait le job. Cependant, la saga Dark Souls ne comptait pas rester les bras croisés et à défaut d’un troisième opus, c’est le second qui débarque dans sa mouture : Scholar of the first sin. Prêt à mourir ?

Jusque là... Tout va bien !

L’intro m’a bluffé. Je m’attendais à tomber sur l’univers un peu terne de Dark Souls mais il a soigné ses effets. Donc, pour ceux qui avaient raté la sortie sur 360, vous êtes un personnage en bout de course. Vous avez la marque maudite sur le corps et vous êtes plus mort que vivant. Vous avez, comme dirait Disiz la Peste : « perdu votre femme, votre gosse et votre job » mais au lieu de sucer son zob vous préférez vous jeter dans un maelstrom qui vous conduit en Drangleic. Là, les fileuses du destin vous refilent une apparence humaine et vous voilà en quête pour aller toquer à la porte du seigneur des lieux. En gros, vous comprenez qu’il va falloir vous démerder car au-delà du pitch, vous êtes lâché dans la nature après le choix de votre apparence et de votre classe. Sur le premier choix, assez peu de diversité dans les options mais on peut quand même créer un personnage avec un minimum de barbe. Sur le second, c’est mieux, une dizaine de classes variées qui permettent des combinaisons et une variété intéressante. Cependant, l’évolution de votre personnage est assez obscur et les interfaces ne viennent pas vous aider.

Qui a éteint le chauffage ?

Cela-dit, le plus important vient maintenant : vous êtes dans la nature et vos premiers pas font offices de gentils tutoriels qui aboutissent sur la sortie d’une caverne et sur la ville de Majula. Le bord de mer, le soleil couchant et les ruines alentours font leur effet sur le joueur et le premier quart d’heure est plutôt motivant. Mais… Une fois la surprise (ou la re-surprise) passée, vous constatez que si le jeu est moins terne que les précédents épisodes, ce n’est pas folichon pour autant. Peu de détails, les textures proches sont assez baveuses et même votre perso va subir les affres des graphismes. Même constat pour les ennemis qui s’avèrent peu variés et tous identiques. Le jeu m’a également fait subir « la douleur de la 3D mal faite » soit un mal de crâne.

Pour le gameplay, assez peu de changement. Soit un jeu qui est assez riche pour les combats. Les prises à une ou deux mains de chaque arme est une variante qui me séduit. Le regret le plus notable est sur les capacités de sauts et de déplacement du héros. Ainsi, au-delà de son incapacité à nager, il est surtout incapable d’enjamber un muret ou d’escalier le moindre obstacle. Je me doute que les choses ne sont pas faciles en armure mais quand même. Sur le fond, Scholar of the first sin ajoute des quêtes mais également brouille les cartes en changeant la place des ennemis. Un petit plus de Monsieur Plus pour les fans.

Mince ! Il paraît qu'il rigole plus dans Saint Row !

Pour les néophytes, le jeu est quand même rude puisque le joueur est globalement lâché dans la nature et doit survivre comme il peut. Les morts qui s’enchaînent rendent également le rythme particulier et c’est bien pour cela que Dark Souls est destiné à une niche de joueurs qui appréciera être menacé en permanence. De ce point de vue là, il y a de quoi faire et l’oppression est constante pour votre héros. La moindre porte, le moindre interstice peut cacher un piège mortel. La musique du jeu est sobre mais soutient l’idée d’un monde vaste et dangereux.

Ainsi, pour les amateurs de frisson et de difficulté, c’est, à défaut d’une rude concurrence, un très bon choix. Il est moins beau que Lord of the Fallen mais propose plus de diversité en terme d’arme et d’attaques. De même les attaques ennemis y apparaîssent moins injustes. Lord of the Fallen sera plus action et Dark Souls plus jeu de rôle pour son ambiance ; donc deux dimensions à peser avant de se lancer dans une série de défaite et de punition. Cependant, de part leur fond et leur forme, ils restent des jeux destinés à une niche de joueurs qui seront contents de ne pas être oublié. Les autres iront vers d’autres cieux.

Dark Souls 2 : Scholar of the First Sin - Note XboxOrNot

52 /100
voir le barême

  • Vraie sentiment d'oppression
  • Les armes et leur maniement
  • Ambiance

  • Aucunes indications
  • PNJ dépressifs
  • Les messages des joueurs...
  • Graphiquement limite
  • Notre barême en détail

Dark Souls 2 : Scholar of the First Sin