Darksiders II 2012

73 /100
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Darksiders II

Darksiders II - Pour un été Mortel !

Les cavaliers de l'Apocalypse sont de retour et après War, c'est Death qui s'y colle. Il a envie d'aider son frère et on peut dire qu'il fait ça bien. Parfait pour passer ses après-midi au frais ou pour s'abriter de la pluie, ce titre parvient à faire mieux que son aîné et à être parmi les meilleurs jeux dans sa catégorie.

Il fait trop chaud pour sortir ? Dire que l’on se plaignait qu’il pleuvait trop, il n’y a pas si longtemps. Dans les deux cas, il faut un bon jeu pour s'occuper. Mais il me faut un titre qui pose ses attributs sur la table. Justement Darksiders II pointe le bout de son nez. Le premier épisode mettait en scène War qui, comme son nom l’indique, foutait son épée où il veut et souvent dans la gueule. Maintenant, c’est son frère Death qui approche et tout laisse à penser qu’il est du genre poète. Quand on sait que même notre blasé de Jaded a apprécié le premier épisode, ça donne envie de voir le suivant non ?

Il a toujours une faux pour être dans le vrai...

La suite se déroule en parallèle du premier épisode, vous suivez ? Donc pendant que War s’amuse sur Terre pour expier le crime qu’il n’a pas commis, son frère Death tente de l’innocenter en ramenant à la vie l’humanité (normal quoi). Il part donc en quête de l’arbre de vie et il va devoir en chemin aider une race antique sur une planète à la croisée des chemins. Pour le coup, il doit vraiment tenir à son frère car une quête comme ça, ce n’est pas de la tarte. On est loin du Link et de son ocarina à la con. Le scénario et l’ambiance ici sont purement dans le style Comics américain façon Spawn. Les plus râleurs diront que le boulot est bien fait mais presque trop basique. Certes, mais le jeu possède au moins une identité graphique qui le rend tout de suite reconnaissable.

Vous allez voir du pays !

Mais le vrai bonheur de ce jeu n’est pas que son univers, c’est aussi le plaisir pad en main. Même si lors des séquences acrobatiques, il peut vous arriver de chuter, la bonne prise en main du jeu et du personnage rend la progression impeccable. Je n’ai jamais eu envie de lancer ma manette à travers un mur à la différence d’un Duke Nukem Forever par exemple. Sans compter que Death, il est classe. Et lors des combats, cela prend tout son sens. On retrouve le plaisir des premiers Prince of Persia en 3D. Death esquive avec style et il rend coup pour coup. D’ailleurs, de ce côté là, en plus d’être facile d'acès, c'est très complet. Nous sommes loin de l’Elfe vert d’Hyrule. Death joue avec ses faux mais également avec d’autres armes pour enchaîner aussi facilement qu’un Dante ou qu’un Kratos. Là, où le Cavalier fait mieux, c’est dans son petit côté gestion sauce RPG light.

Death a une belle garde-robe pour l'été ! Ici, en short de plage !

D’une part, vous pouvez choisir vos pièces d’équipements et adapter ainsi votre personnage à vos préférences en matières de défense, de résistance, d’attaque, etc... Mais vous pouvez en plus customiser vos armes : par exemple en sacrifiant certains éléments inutiles de l’inventaire, vous pourrez améliorer vos armes et choisir les bonus adéquates. À vous la lance spéciale critique ou les griffes de feu de la Mort qui tue la vie. D’autre part, vous avez deux arbres de compétences pour vous la péter un peu (vous êtes la Mort incarnée quand même). Vous pouvez ainsi vous focaliser sur les attaques de faux qui en jettent à la Riggs ou bien la jouer plus Korganor en invoquant des goules ou des corbeaux pour attaquer vos ennemis en mode chacal ! Les deux arbres se valent et même s’ils ne sont pas forcément déterminants dans vos combats, ils feront la différence en cas d’attaque d'ennemies en surnombre.

Mince, le père Fouras ! Une énigme m'attend ?

Question durée de vie, j’ai été surpris. Surtout quand je vois les productions actuelles façon Call of Duty où en 5h, on a fait l’histoire et basta. Ici, pas moins de 20h seront nécessaires et davantage pour les glandeurs en herbe comme moi qui veulent faire toutes les quêtes où aller chercher le coffre perdu sur un bout de montagne. Je regrette juste l’absence d’un mode multi-joueurs où l’on pourrait avec les trois autres cavaliers de l’apocalypse participer à des bastons en coopération comme la bataille contre les Nephilims décrite en introduction. Mais c’est pour chipoter.

Courage fuyons !

En effet, dans la catégorie des jeux d’action/aventure, Darksiders 2 fait partie du haut du panier et doit être essayé au moins une fois. Les traumatisés des donjons et des énigmes seront soignés et ceux qui veulent un jeu qui a des tripes en auront pour leur argent. Cela dit, à l’instar de son prédécesseur, il accuse parfois un rythme particulier lié à l’exploration. Ce sera contrebalancé par l’aspect RPG qui vous permettra d’augmenter votre personnage. Un bon jeu pour rester au frais chez soi en tout cas.

Death a la classe !

Darksiders II - Note XboxOrNot

73 /100
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  • La classe
  • Côté RPG light dynamique
  • Ambiance
  • L'aspect Comics
  • Maniabilité facile

  • Rythme particulier entre deux donjons
  • On veut un mode coop' ?
  • Le graphisme qui pourrait aller plus loin
  • Notre barême en détail

Darksiders II