Dead Cells 2018

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Dead Cells

Dead Cells - Bienvenue au Cell Games !

Dead Cells propose de mourir ! Oui mais avec panache ! Etrange ? Peut-être ! venez lire pourquoi.

Roguelike-Metroidvania est un mot que j’ai trouvé un peu partout sur le net pour parler de Dead Cells. Ça va faire beaucoup de choses pour un seul jeu. C’est comme dire que Beowulf est Techno Féodal Futuriste. En gros, vous avez du Roguelike à la Dark Souls, du Metroid comme Metroid (rime riche) et du Vania comme les serviettes Castlevania ! Vous voyez en décortiquant un peu que vous avez un jeu avec un putain de donjon labyrinthique dans lequel vous allez crever 10 000 fois avant d’atteindre le premier boss. Sur notre site, ce genre de jeu m’attérit dans les pattes car je suis résistant à ce truc et que j’aime bien jouer avec des épées et autres trucs pointus ! Lançons le jeu et allons mourir gaiement !

Squishy !

Dans Dead Cells, vous êtes le Prisonnier ! Comme dans la série du même nom, vous voilà sur une île bizarre et votre souhait le plus cher est de vous échapper. A partir de votre cellule, vous allez donc tâcher de vous faire la malle mais à peu près toute l’île veut votre peau. Il y a bien quelques créatures/personnages « amicaux » mais ils essaient toujours de vous soutirer des cellules (des Cells) ou de la thune. L’avantage, c’est que le pitch est rapide. On fonce dans l’action assez vite. Le « scénario » dit même que l’île est vivante et qu’elle s’adapte. Cela justifie brillamment le côté génération aléatoire du jeu qui fait qu’à chaque résurrection, vous allez revenir à votre cellule et que les couloirs, ennemis et objets auront changé de place.

Prison Break saison 258 !

Dead Cells a donc une bonne idée et les développeurs ont choisi le pixel pour illustrer leur jeu. Ces derniers temps, le pixel a été usé et abusé par beaucoup d’éditeur et je suis donc sceptique devant un jeu qui choisit ce style. Ici, c’est bien foutu, il y a juste ce qu’il faut, le personnage est sympathique avec sa tête en feu, les ennemis sont variés et les décors ont ce qu’il faut de détails pour nous faire oublier le pixel et nous plonger dans un univers torturé.

Ya-hooooooooo !

Nous retrouvons ce même soin dans le gameplay. De base, votre personnage est une sorte de ninja avec son épée, ses doubles sauts et ses roulades. Puis au fil des trouvailles et des parties, vous allez découvrir tout un arsenal qui aura bien une ou deux armes qui feront votre bonheur. Au début du jeu, l’arme secondaire est bouclier ou arc. J’ai testé les deux et mon style a plutôt été de dégager à distance les ennemis ou de faire du hit and run avec mes lames et ma roulade. Mais vous aurez aussi des sorts de glaces, des fouets électriques (parfait pour électrocuter les ennemis qui ont les pieds dans l’eau), les couteaux de lancer, etc. De même, vous aurez aussi des compétences tel que le pièges à loup, la tourelle automatique, etc. Au fil du jeu, pour ne pas reprendre à zéro votre périple, vous aurez la possibilité d’investir vos cellules ou vos pièces dans des capacités ou des améliorations d’armes afin d’être meilleur à chaque partie. Vos capacités permanentes apparaissent de façon stylisée dans une pièce adjacente à votre cellule.

"Viens voir le docteur non n'aie pas peur ! "

Dead Cells fourmille de bonnes idées et le rythme est effréné. Le jeu monte en puissance à chaque nouveau run et l’on se surprend à ce dire : encore une fois, je veux débloquer ceci ou voir cela. Il possède également un second degré rafraîchissant puisqu’avec quelques petites phrases ici et là, il ironise sur votre statut immortel, sur les ennemis et bien d’autres choses. Trouver un rogue like en pixels qui me laisse pantois, je ne pensais pas que ça arriverait début août ! En général la période est un peu creuse. Avec Dead Cells, j’ai de quoi tenir la canicule en restant au frais avec ce jeu.

Surprise !

 

Dead Cells - Note XboxOrNot

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