Dead or Alive 5 Dead or Alive a une réputation sulfureuse avec ses héroïnes dont les poitrines opulentes ruissellent de sueur. Cependant, DoA n'est pas qu'un défilé de créatures excitantes, c'est surtout un jeu de combat solide qui s'installe comme une référence du genre sur next gen.
Dead or Alive 5 est sorti et le fan de jeu de combat que je suis est aux anges. Pas seulement parce que les combattantes plantureuses se foutent sur la tronche avec des petits cris mais également parce qu’il s’agit d’un jeu plutôt pêchu. Cependant, je suis un peu embêté après quelques heures de jeu. En effet, le jeu est bien, très bien même et je dois donc me plier à un exercice difficile : dire du bien d’un jeu sans passer pour un gros suceur. C’est un peu comme dire du mal. On peut vite passer pour un frustré de la life qui reste bloqué sur une vision étriquée du monde. Mais bon, assez parlé de moi, parlons de DoA5.
On pourrait croire à un jeu sur des vacances de rêve !Premier constat rare pour un jeu de baston, nous avons une intrigue, une vraie qui s’inscrit dans un axe chronologique fort. À travers ce mode, nous apprenons les bases mais nous découvrons l’univers à travers toute une série de personnage emblématiques comme Zack, Kasumi (aucun lien avec une éventuelle actrice X) ou encore Tina. Les petits nouveaux sont aussi introduits et nous reparlerons d’eux un peu plus tard. Bon point pour le mode histoire donc. Cependant le véritable intérêt du jeu ne se limite pas à écouter une histoire de tournoi, de ninjas et de lutteurs de l’extrême. Nous, on veut de la tatane, de la mandale, de la souplesse arrière.
DoA frappe fort sur la forme avec un moteur percutant où les personnages sont bien modélisés. Si la sueur paraît parfois exagérée, on apprécie l’effort et surtout les mouvements des protagonistes. Les cheveux volent aux vents et si certaines poitrines rebondissent beaucoup lors des cinématiques, lors des combats, elles retrouvent une dynamique plus réalistes. Les décors ne sont pas oubliés et ces derniers, bien que nombreux, regorgent d’animations. J’ai ruiné un tympan à Riggs en voyant des tigres sauter de toutes parts dans le niveau du show.
Il ne faut pas que mâter ! Bass vient de l'apprendre à ses dépends !Côté combat, le jeu est aussi instinctif que technique. Le timing est essentiel pour les fameux contres du jeu et si le « coup puissant » vient, à l’instar d’un Ultra dans Street Fighter, aider le joueur en difficulté, il n’est pas utilisable à gogo et pas évident à placer. De même, le rythme des combats devient plus tactique tout en gardant son peps. Posture, hauteur de frappe ou prise à deux, les combats demandent plus de doigté qu’il n’y paraît. Vous avez vu que je parle de combat par équipe. Contrairement à Tekken Tag Tournament 2 qui intègre ce mode que dans un opus spécial, DoA en fait une option de base pour ses modes arcade ou contre la montre.
Mila, la petite nouvelle, n'est pas une fille facile !Si je voulais faire mon chieur, je râlerais sur le casting qui ne s’étoffe pas très vite. Une vingtaine de combattants, ça peut paraître un peu chiche surtout quand trois d’entre eux proviennent de Virtua Fighter. Avec son système en triangle (poing, pied, prise), ces personnages intègrent bien l’univers DoA. Akira, Sarah et Pai viennent donc rejoindre la bande des petits nouveaux. Ces derniers sont au nombre de deux : Mila la belle combattante de MMA qui possède des coups rapides et des prises redoutables et le mystérieux Rig qui pratique un taekwondo aussi freestyle qu’efficace. J’apprécie beaucoup ces deux personnages de part leurs techniques et leur charisme naturel. Les autres personnages ne sont pas en reste et Bayman prend même un peu de grandeur. Cela lui va bien car avec l’arrivée de Léon, le mercenaire avait perdu de sa superbe. Maintenant que Léon est retourné d’où il vient, le Russe peut de nouveau montrer la pleine mesure de son talent.
Bayman, le poète de DoA !Pour le bonus, je pourrais vous parler des costumes qui mettent les héroïnes en valeur tandis qu’elles adoptent des poses lascives (notamment en cas de défaite) et du mode photo qui ravira les pervers. Rassurez-vous, ce mode ne sert pas qu’à ça et les amateurs de belles actions pourront toujours y avoir leur place. En résumé, peu de choses à redire sur DoA5 tant le jeu respire de spontanéité et de dynamisme. Caressant la rétine et jouant la carte du fun, il procure ce que recherche l’amateur de jeu de combat : de l’action aussi technique qu’accessible.
Les combats promettent de nombreux rebondissements !