Deadbeat Heroes De l'action, de la mandale ! Il y en a ! Mais ça pique les yeux ! Si au moins, cela évite les nœuds... Mais j'ai comme un doute !
Deadbeat Heroes est un jeu que je ne connaissais pas. Une fois de plus, le rédac’ chef me sort un jeu du chapeau. En même temps, je ne vais pas le blâmer : il voit heroes dans un coin, beat’em all dans un autre. Il est donc naturel pour lui de se tourner vers le rédacteur qui aime ces deux catégories. Une fois que c’est dit, action !
Vous êtes un quidam moyen ou presque. Un super héros vieillissant vous prend sous son aile et vous affuble d’un gant surpuissant et paf ! Sans faire des céréales chocolatés, vous voilà super héros à Londres. Cela tombe bien, la ville regorge de vilains accompagnés de leurs sbires. Le pitch est simple et tout va se jouer dans cette ambiance décalée où l’humour est omniprésent. Avec ses personnages hauts en couleurs, j’ai eu l’impression d’être dans « The Tick » à Londres. Votre mentor se cache derrière de l’arthose ou une mauvaise toux pour vous envoyer à travers la ville sur le « scooter des héros », les méchants promettent toujours à leur boss qu’ils vont vous avoir, etc.
Là, où ça tique, c’est sur la forme : le visuel à la serpe et cartoon, j’aime bien sauf quand le clignotement pique la rétine et quand les couleurs ont l’air de déborder. C’est assez mal foutu de ce point de vue là surtout que les niveaux ne sont pas grands. Côté gameplay, on file des grosses mandales et il faut être furieux pour esquiver tout les ennemis et leur botter l’arrière train. Mais c’est terriblement répétitif (même pour moi). Avec ou sans mouvements spéciaux à débloquer, cela ne changera pas la donne.
Alors, l’ambiance est bonne, on casse tout mais vu les graphismes et l’ambiance, je préfère retourner casser des têtes dans Last Man qui partage certains points commun avec ce jeu mais en mieux. Meilleur définition, plus de diversité et de l’action furieuse. Certes, Last Man est un jeu de combat mais je m’y amuse davantage que dans Deadbeat Heroes.