Deadcore Vous aimez sauter tout ce qui bouge l’été ? Alors jouez à Deadcore, c’est plus sain.
Le but de Deadcore est simple, très simple, enfin sur le papier, à savoir d’atteindre le sommet d’une énorme tour d’origine non humaine, car il ne faut pas déconner, c’est extra-terrestre cette connerie. Le jeu se joue à la FPS, on a une arme qui nous permet d’activer des boutons, de se propulser en l’air, des trucs classiques dans le genre. C’est une sorte de mix entre Portal et Mirror’s Edge. Mais le tout sous adrénaline, car les sauts s’enchaînent à toute vitesse et une fois finie le mode histoire en 3 heures environ, vous pourrez attaquer le mode speedrun, et là, vous allez morfler pour atteindre les hauteurs du classement.
Deadcore est un titre qui tient la route techniquement. Les graphismes sont simples mais propres. C’est une ambiance froide et métallique. La direction artistique n’est pas bien fouillée, mais l’animation tient la route au moins, c’est fluide et dans ce genre de jeu, c’est important. Le hic, c’est que l’on meurt trop souvent à cause d’enchaînements de plateforme pas toujours logique. Et une fois que l’on tombe, on se regarde tomber jusqu’à ce que le jeu se dise « ah oui, il est mort, il faut respawn ». C’est un peu relou dans un Die and Retry.
Deadcore est un titre à réserver aux fans de parkour à la vue FPS et aux speedruns. Personnellement, je n’ai pas eu un grand plaisir avec ce titre, à cause d’un manque criant de profondeur, ou de recherche artistique. On avance, on saute, on tombe et ainsi de suite. Un peu chiant au final. Mais je suis persuadé que certains joueurs vont kiffer. Il faut de tout pour faire un monde, il parait…