DEATHLOOP 2022

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DEATHLOOP

DEATHLOOP - Un FPS à jouer pendant le jour de la marmotte !

Est-ce que tenter de briser la boucle, cela va vous briser les noix, ou au contraire, vous allez prendre votre pied ?

Si vous avez aimé Dishonored, il y a des chances que DEATHLOOP vous fasse de l'œil. Il faut dire qu'on retrouve le studio Arkane derrière tous ces titres. Mais attention, DEATHLOOP a un concept beaucoup plus original dans sa construction. En effet, tous les personnages du jeu revivent le même jour encore et encore. C'est un peu le principe de la boucle temporelle. Du coup, l'île de Blackreef où se déroule le jeu, va devenir un terrain de jeu mortel pour notre personnage, Colt, qui cherche à briser la boucle, à échapper à Julianna, une femme qui veut lui faire la peau et au passage, récupérer ses souvenirs.

Un bon gros fusil, c'est toujours efficace

La seule solution pour Colt de briser la boucle, c'est d'éliminer les huit visionnaires dans une seule journée, ou boucle si vous préférez. Bien entendu, il ne faudra pas seulement les éliminer un par un quand on le peut, car sinon ce ne serait pas marrant. Il y a quatre zones de Blackreef à explorer. Chacune des zones a une surface plus que correcte et un level design bien travaillé avec beaucoup de verticalité. De plus, en fonction du moment de la journée, des options et évènements différents apparaitront. En effet, une boucle se décompose de 4 moments clefs : matin, midi, après-midi et soir. Du coup, en une boucle, il sera impossible d'être à plusieurs endroits différents en même temps. Forcément, pour pouvoir éliminer les 8 visionnaires en une boucle, il va falloir être malin et manipuler la chronologie. Et c'est là, que l'exploration prend tout son sens dans DEATHLOOP. 

Pas une arme de branleur !

Il va falloir fouiller chaque recoin, lire chaque message, et essayer de trouver le moment clef où plusieurs visionnaires se regroupent. Cela devient addictif. Au début, on joue sans se prendre la tête, à essayer de survivre et de tuer un visionnaire quand on en a l'occasion. Mais rapidement, on se rend compte que de foutre le bordel le matin à un endroit va changer les possibilités de la soirée par exemple. Du coup, il va falloir jouer avec la boucle et ne pas hésiter à rebooter des journées pour aller chercher de nouvelles opportunités d'action. C'est, à la fois, la force et la faiblesse de DEATHLOOP. En effet, malgré les changements d'heure de la journée, chaque environnement est fondamentalement le même, à l’exception de quelques nouveaux coins qu'on débloque au fil de l'histoire. Forcément, il peut y avoir un sentiment de répétition et clairement, cela va laisser un certain nombre de joueurs sur le carreau. Mais la boucle, c'est le concept même du jeu, alors pour moi, ce n'est pas vraiment un soucis, mais il faut le savoir avant de se lancer dans le délire.

Il a trop joué à Saints Row

Sur le plan du gameplay, DEATHLOOP est un FPS moderne où il faudra jouer de la furtivité, de l'action, des flingues et des pouvoirs. Sur le plan de la furtivité, clairement, il y a la marque Arkane. On peut se faufiler et décider de la jouer discrète en ne tuant personne ou à la rigueur de manière silencieuse. Mais, il est vrai que DEATHLOOP donne envie d'être joué de manière plus brutale. Il y a pas mal de flingues disponibles qui ont un niveau de rareté et de puissance différents, mis en lumière par une couleur différente dans l'inventaire. Il y a des pistolets, des mitraillettes ou encore des fusils. On peut améliorer les armes en leur attribuant des breloques qui serviront à booster des attributs : précision, dégâts... Il y a également la même chose pour notre personnage histoire de débloquer le double saut ou améliorer la vie par exemple. Enfin, Colt peut débloquer des modules spéciaux qui lui donneront l'avantage sur le champ de bataille.

Je me charge en force, et je t'éclate

De cette manière, il sera possible d'avoir une fonction de téléportation sur une courte distance, ou encore un module qui nous permettra de balancer un ennemi dans les airs. Il y en a un également qui nous rend plus puissant pendant une courte période de rage. Le gameplay de DEATHLOOP est riche et manette en main, c'est plutôt jouissif. C'est un très bon FPS, la maniabilité est très bonne, les gunfights très intenses et cerise sur le gateau, la difficulté est paramètrable afin que tout le monde y trouve son compte. Dans mon élan, j'ai oublié d'indiquer qu'il fallait également conserver nos armes et équipements durement gagnés. Pour cela, il faudra utiliser du residuum. Lorsqu'on démarre une nouvelle journée, notre équipement est perdu. On garde bien entendu notre progression, Colt se rappellera de ce qu'il a lu et vu, mais son équipement, il finira à la poubelle. Heureusement, il y a le residuum, une ressource qu'on récupère sur les cadavres des visionnaires ou tout simplement sur certains objets qu'on trouvera dans les lieux qu'on visite. Bref, il faudra récolter un max de residuum pour pouvoir infuser les éléments et armes qui nous intéressent le plus afin de pouvoir les conserver après une boucle. Cela ajoute beaucoup à l'expérience de DEATHLOOP. On a envie de tout garder, mais il faudra toujours faire un choix. Alors, forcément, on sera toujours en chasse de residuum pendant notre progression. 

Attaque de haut, ni vu ni connu

Techniquement, DEATHLOOP est un très bon cru. Un titre qui fait plaisir à voir sur nos consoles, avec une optimisation Xbox Series efficace. Ce n'est pas le jeu le plus beau de sa génération, mais la réalisation est très propre et surtout la direction artistique est top. Il y a un petit côté 60's dans l'ambiance générale du jeu et les personnages sont hauts en couleurs. D'ailleurs, les dialogues sont excellents et le doublage en français génial. Les échanges entre Colt et Julianna sont hilarants et de manière générale, Colt est un sacré numéro. Il y a beaucoup de fun, on sourit souvent dès que Colt sort une connerie. Il y a un passage dans le jeu où il cherche le mot de passe pour une porte fermée et du coup, il balance des mots à la con au pif et c'est trop marrant. Du côté de la durée de vie, c'est très solide, il faudra compter une bonne quinzaine d'heures de jeu pour en voir le bout. En bonus, il y a également un mode PvP où un autre joueur incarne Julianna pour tenter de faire suer Colt dans sa partie. Un petit bonus rafraichissant qui a le mérite d'exister.

Julianna et son crochet du gauche

DEATHLOOP est un très bon jeu, une valeur sûre sur nos consoles. On aura attendu un an pour le voir débarquer sur Xbox, mais l'attente en valait le coup. En plus, il est disponible dans le Xbox Game Pass. Si vous n'avez rien contre le fait de faire et refaire la même chose dans les mêmes endroits plusieurs fois pour faire avancer l'histoire, vous pouvez foncer. Pour une fois, on aura tort de ne pas boucler ! 

DEATHLOOP - Note XboxOrNot

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  • ❤️ Coup de coeur !

  • Concept prenant
  • Réalisation solide
  • Gameplay excellent
  • Doublages très bons
  • Level design
  • Ambiance 60's
  • Mode PvP

  • Il faut aimer refaire la même chose
  • Difficile de jouer furtif vu notre arsenal
  • Notre barême en détail

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