Deep Sky Derelicts : Definitive edition Des cartes, un côté comics, de l'exploration. Tout pour être heureux ?
En voilà un titre long : Deep Sky Derelicts : Definitive Edition. Ok, on a connu plus long mais j'apprécie la touche qui me permet de coller le titre. Bon, mis à part ça, je ne vais pas me plaindre, écrire des tests, ça passe crème en télétravail et je peux même mettre mon rédac chef en mute si je veux l'embêter. En même temps, ça doit expliquer pourquoi je teste ce jeu…
Deep Sky Derelicts part d'une idée géniale (comme beaucoup avant lui). Ici, vous êtes le fier chef d'une bande de vadrouilleur de l'espace et vous allez devoir explorer pas mal de trucs pour gagner votre ticket pour Floston Paradise (ou son équivalent). Sur l'idée, rien à redire, création et personnalisation de l'équipage, des compétences, un côté comics…
Bref, ça augure du bon temps dans l'espace. C'est ce que j'ai pensé jusqu'à ma première mission. Le mode "scanner" me permet de voir les lieux sous forme de grille. On a connu plus bandant et chaque déplacement entame ma jauge d'oxygène. Du coup, il va falloir parfois quelques allers et retours pour vraiment explorer les lieux. Explorer = cliquer sur case, donc pas fun.
Heureusement, il y a les combats. Eux aussi consomme de l'oxygène mais au moins, il se passe des trucs. On a du tour par tour et chacun de nos trois personnages embarqués à des cartes à jouer relatives à leur classe. Bien sûr, vos gusses vont prendre de l'expérience et avoir un meilleur équipement. En bataille, à vous de jouer vos cartes au mieux pour battre vos adversaires et progresser. Les combats ne sont pas mal et le côté " je trimballe mes blessures" oblige à bien penser ses affrontements.
Dans l'idée, malgré des animations redondantes, j'ai bien aimé les combats. Par contre, c'est tout le reste du gameplay qui m'a ennuyé. Balade sur la grille, hub entre les missions, gestion de l'inventaire. Tout est fait pour être chiant. Il y a 30 ans, cela aurait marrant ou en jeu de rôle papier. Mais seul devant sa One en 2020, c'est l'anti fun !
Après, si jamais vous accrochez, il y a de quoi faire et le jeu peut s'avérer prenant, mais il a laissé un paquet de joueur de côté.
