DRAGON BALL: THE BREAKERS Un jeu qui va vous donner les boules ?
Dragon Ball est sûrement l'un des mangas les plus connu ! Culte à tout point de vue, il a tracé la route pour d'autres et il est tellement célèbre qu'il a régulièrement le droit à des extensions, des films ou des jeux. Mais qualité et quantité sont deux choses et dans Dragon Ball, c'est assez flagrant. Rien que pour les jeux, on a le grand écart avec l'excellent Dragon Ball FighterZ et le moins excellent Dragon Ball Kakarot !
DRAGON BALL: THE BREAKERS part d'un postulat assez différent des autres jeux : incarner un simple citoyen qui doit échapper à l'un des vilains emblématique de la saga. Du genre : auriez-vous échapper à Cell s'il avait débarqué dans votre ville ? Ainsi dans des parties à 1 contre 7, vous allez devoir manger ou éviter d'être mangé ! Perso, ce n'est pas mon idée de base dans DBZ, j'aurais eu plutôt tendance à aller à Kamé House et vouloir m'entrainer. Je préfère donc avoir mon personnage façon Xenoverse, prêt à me battre mais vu que le côté survie peut être parfois rigolo en jeu. Surtout que Riggs vous le dira : s'il faut se sauver dans un jeu, Korganor sera là !
Je vous ai mentionné Xenoverse et ce n'est pas un hasard car nous y retrouvons cet univers avec Trunks qui sauve notre boule car "manque de pot" des citoyens lambdas se sont retrouvés embarqués dans les failles temporelles. Mais une fois que l'on a fait ça, il faudra continuer d'aller aider les gens et débarquer en ville en mode survie... Bref, on finit par se dire que le scénar' a trouvé une bonne excuse pour nous renvoyer en première ligne de combat où la moindre étincelle peut nous tuer. Le seul avantage, c'est que j'ai eu envie de relancer Xenoverse 2 ! Au moins dans Xenoverse, Trunks n'a pas l'air de s'en battre les couilles...
Visuellement, DRAGON BALL: THE BREAKERS ne joue pas dans la cour des grands. Découpé à la serpe, animations rigides d'un autre temps... C'est tout de même dingue de voir une licence comme DBZ avec des graphismes aussi pauvres. Les environnements ne brillent pas par leurs détails et c'est hallucinant le nombre d'habitations vides ou avec 3 meubles : soit les habitants sont tous adeptes du minimalisme ou alors ils ont tout rangé (ou presque) dans des capsules avant de partir... Côté musique, rien de transcendant sauf la musique du hub qui va vous taper sur le système. Nous sommes dans un jeu où la survie est importante et j'ai un air guilleret. Même dans Squid Game, ils n'ont pas mis la Compagnie Créole pour réveiller les candidats. Cette musique est d'autant plus agaçante que le matchmaking peut durer assez longtemps même avec des critères super larges... Une journée, on me promettait 4 minutes max d'attente et cela a duré 15 minutes avec ses hauts ou ses bas car certains joueurs perdaient patience (ou leur console passait en veille peut-être).
Côté jouabilité, on a le côté "bataille royale" avec des survivants qui débarquent et tâchent de trouver de quoi survivre pour échapper au monstre d'en face. Surtout que régulièrement, une zone est dévastée donc il ne faut pas traîner dans ce jeu de cache-cache. DRAGON BALL: THE BREAKERS étant un titre asymétrique, un joueur sera le méchant (Cell, Frieza ou Buu). Perso, c'est un peu con pour Buu car dans le manga, il transforme en bombec tout le monde en une demi-seconde mais passons. Comme Goku et les autres ne sont pas là, il faut dire, qu'on sent bien la différence de puissance et lorsque l'on est la proie, on fait dans son froc les premières fois. Dites-vous que même Yamcha a plus de chance de survivre que vous !
Est-ce que c'est fun ? Sur le papier, le côté cache-cache est rigolo mais en vrai, c'est assez frustrant. On court comme un débile et quand on est repéré, c'est assez logiquement qu'on prend cher. Nos déplacements étant imprécis et maladroits, on est assez facilement repérable. "Heureusement" que l'on a l'option transformation qui, pendant quelques secondes, nous donne les capacités d'un guerrier emblématique de la saga. En vrai, c'est giga naze car une fois passée le côté cool de la transfo, le gameplay rigide et aux fraises est de la partie. Pour celui qui fait le méchant, on en vient à patrouiller pour repérer les mouvements maladroits des candidats à la mort ou à attendre qu'ils approchent d'une borne d'item qui dira bruyamment où se trouve nos proies ! En plus, à vaincre sans périls...
DRAGON BALL: THE BREAKERS donne lieu à des mécaniques saisonnières pour choper des items, nous aider en jeu ou juste pour avoir la classe. En effet, dans nos runs pour la survie, il faut choisir des items pour nous aider comme des grappins, des plateformes et des transformations que l'on souhaite embarquer pour chaque stage de la survie. Pour choper des transformations, il faut donc utiliser des tickets ou des Zenis pour débloquer tout ça. Un personnage rare aura également des compétences passives qui peuvent nous aider comme des compétences de déplacement ou des ristournes. L'idée est bonne et ce n'est pas hyper déséquilibré en soi. Cela motive un peu le joueur même si du coup, on se dit que passer à la caisse ou choper des tickets, ça va quand même nous faciliter la vie.
DRAGON BALL: THE BREAKERS est également disponible en Special Edition qui donne des éléments cosmétique pour se la donner, des emotes et un véhicule pour tenter d'échapper à des méchants qui vole à la vitesse du son ! C'est sympa dans l'absolu mais ça reste le même jeu. La seule consolation que je peux éventuellement voir dans les différentes éditions est celle avec la figurine de la chrysalide de Cell qui est plutôt sympa. Dans ce cas, il faut presque se dire qu'on achète une figurine avec un "jeu" en cadeau. Et encore, comme je l'ai dit, j'ai plutôt eu envie de relancer Xenoverse 2. D'ailleurs, même le jeu me le propose quand j'arrive à l'écran titre...
DRAGON BALL: THE BREAKERS est un jeu qui a des idées, qui a un univers mais le cahier des charges s'arrête là... En mode de jeu bonus à Xenoverse, pourquoi pas, je peux presque pardonner mais en stand alone, c'est assez navrant. Espérons un bundle cadeau avec Xenoverse et des mises à jour sérieuses pour ceux qui auront tenté l'expérience de DRAGON BALL: THE BREAKERS.
