Evil Diary 2023

17 /100
voir le barême

Evil Diary

Evil Diary - La diarrhée du Démon

Quand c'est l'heure de la coulante et que la zone sécurisée est 32 niveaux plus loin, on n'a pas temps de glander !

Plongez dans le marécage putride qu'est Evil Diary, un supposé jeu post-apocalyptique où la seule apocalypse ressentie est celle de votre propre enthousiasme devant un tel vide. Concrètement, je n'ai rien compris à l'histoire, il faut dire que les pavés de textes en anglais sur fond pixelisé m'ont donné envie de les zapper. Bref, merci le synopsis du jeu qui m'indique qu'on va incarner Eve dont la détermination à survivre est aussi intense que son envie de varier ses animations. Avec 32 niveaux intenses, mais court, mais intense... Mais court, vous pourrez suivre les péripéties de cette survivante à travers les notes de son journal, mais gardez à l'esprit que la seule horreur réelle réside dans la conception médiocre de ce jeu.

Je vous préviens, les images se ressemblent

Le gameplay d'Evil Diary est aussi excitant que la remise des prix des Game Awards. Vous vous endormirez en maintenant le bouton de tir et en esquivant des ennemis qui semblent avoir été programmés par des stagiaires en manque de café. L'épée, aussi utile qu'une cuillère en plastique dans un duel au sabre, est complètement inutile vu que les hitbox des ennemis sont aléatoires. A noter qu'il y a un niveau dans un monte-charge qui m'a cassé les noix pendant 5 minutes car j'ai passé mon temps à éviter des putains de chauve souris. Je me suis pris pour Bruce Wayne dans la Batcave ou la boucave plutôt vu la tronche du jeu.

Comme une envie de tout plaquer pour partir sur Mario Wonder

La bande-son du jeu est une cacophonie qui tourne en boucle comme un vieux vinyle rayé. En gros, on a une seule musique métal qui boucle sur trois notes et demi. Les bruitages sont inexistants, vu que les fameuses trois notes et demie vous auront fait saigner vos oreilles. Cette musique vous hantera même après avoir quitté le jeu. La durée de vie est d'environ 35 minutes à tout péter, sans aucune difficulté particulière, si ce n'est ces putains de chauve-souris.

La direction artistique est... je ne sais pas

Graphiquement, c'est du pixel art avec un filtre CRT cache misère. Notre personnage a une seule et unique animation qui se résume à une position fixe et un petit effet de fumée pour faire genre qu'elle court. Idem, dans un niveau sur une moto, même animation, même position avec les roues qui tourne dans un effet de fumée. On y croit trop... Non, je déconne, ce jeu est une arnaque, les développeurs se foutent clairement de notre gueule. D'ailleurs, pour asséner le coup de grâce de cette Evil Diarrhée euh Diary, le bestiaire est ridicule. Il suffit de voir le boss qui ressemble à un alien violet perché sur une pointe de lance géante qui tire un laser avec son sgueg. Enfin j'imagine, mais j'avoue le laser est gros et puissant. On meurt en un coup mais un bon coup ! 

La moto et l'alien qui tire des lasers avec son manche

En résumé, Evil Diary est un naufrage vidéoludique, une arnaque déguisée en jeu, et une insulte à toute personne ayant un soupçon de bon goût. Le seul avantage, c'est qu'on peut y jouer en discutant dans un groupe d'amis, ou en faisant le ménage, ou encore en se grattant les couilles, vu que c'est jouable avec un stick et un bouton, que la difficulté est en vacances et que la durée de vie est ridicule. Lavez-vous les mains au savon, ne cliquez pas sur ce jeu sur le store Xbox et vous vous épargnerez une satané coulante. 

Evil Diary - Note XboxOrNot

17 /100
voir le barême

  • 💔 Coup de pied au cul !

  • Cela se termine en 35 minutes environ, au moins, on souffre pas longtemps

  • Globalement laid
  • Animation ridicuie
  • Gameplay insipide
  • Musique qui boucle et tape sur le système
  • Tout en anglais
  • Notre barême en détail

Evil Diary