Fernbus Simulator Après la gestion de compagnie de bus, autant voir les choses en grand, et voyagez à travers l'Europe !
Mine de rien, je me suis bien amusé sur mes précédents tests de jeux où on doit gérer et conduire des bus. La licence que tout le monde connait, du moins les chauffeurs RATP, c'est Bus Simulator. Le genre de jeu que tu achètes quand tu es dans le métier, pour faire chier les clients car tu ne peux pas les insulter IRL. D'ailleurs, j'avais expliqué ma méthode de bâtard dans le dernier Bus Simulator : faire exprès de faire le mort pour ne pas vendre de ticket aux passagers, pour ensuite m'arrêter entre deux arrêts pour vérifier... Les tickets ! Oui, je suis fourbe.
Bref, j'avais envie d'espace, de liberté ! Le bus, c'est bien mais faire des rondes dans une même ville, cela va cinq minutes. Fernbus Simulator l'a bien compris et nous balance dans le dur, avec le monde des autocars. Oui, les gros bus qui vont traverser les pays via l'autoroute. Plus fort encore, le jeu est fait en collaboration avec FlixBus ! Du coup, bordel, on s'y croirait. On va conduire le fameux MAN Lion's Coach aux couleurs Xbox... Euh FlixBus ! Allez, on attache notre ceinture et c'est parti pour visiter une centaine de villes et plus de 50.000 km de routes. Je n'ai pas compté, je fais confiance au communiqué de presse.
Fernbus Simulator est vaste. Il y a plusieurs pays disponibles : Allemagne, France, Suisse, Belgique, Luxembourg... Le jeu nous propose de commencer avec un mode carrière ou direct dans un mode libre où l'on peut faire ce que l'on veut. Dans tous les cas, on est clairement dans un titre où on va devoir faire le routier. Niveau gameplay, on peut choisir un mode arcade ou réaliste. Dans le premier, on avance et on recule et dans l'autre, il faudra tout faire : gérer l'ouverture des portes, essuie-glaces, etc. Je vous avoue que j'ai préféré jouer en mode arcade. J'ai pu profiter du décor et me rendre compte que oui, même en jeu vidéo, on peut s'endormir au volant.
On a une grande carte d'Europe, avec pas mal de villes. On commence sur une zone et on a accès à quelques villes et au fil du jeu, la zone s'agrandira. Pour ma première mission, j'ai commencé par Paris et j'ai été dans l'Est de la France. En gros, les villes sont plutôt bien restituées, en version light, mais à Paris on reconnait pas mal de monuments et lieux. C'est simplifié, mais plutôt sympa. Ensuite, on quitte la ville et ses bouchons et on enquille les bornes sur l'autoroute, l'A4 dans mon cas. Et là, on va surtout voir des kilomètres de campagne... Prévoyez une série Netflix ou un podcast pour tenir le coup, car les moments de conduite sont longs. Et chiants !
Alors, ok, c'est un jeu de niche, mais bordel... Fernbus Simulator doit exister pour qu'on se rende compte que le job de conducteur d'autocar est tout sauf bandant. Oh ! Un péage ! Chic ! Oh, un embouteillage, génial ! Heureusement, le moteur de jeu est tout pété. La physique des véhicules est sordide : pour le fun, je faisais des cartons, et les voitures volaient. On aurait dit un mauvaise remake de Speed. Moi, on m'a dit que Keanu Reeves était venu à Paris pour tourner John Wick 4, du coup, j'ai fait le con en bus pour l'impressionner ! Les bugs sont légions mais au moins, comparé à d'autres jeux du genre, où l'on conduit des bus ou camions, et bien ce n'est pas vilain graphiquement. Ce n'est pas exceptionnel, mais les effets météos et de lumières tiennent la route. Par contre, la bande son... Ouais prévoyez un truc pour occuper à minima vos oreilles pendant que vous conduisez.
Fernbus Simulator est un jeu... Non, Fernbus Simulator est un "vis ma vie" de routier. Vous êtes Robert, chauffeur émérite de la société FlixBus, et votre objectif est de dévaler l'asphalte pour battre le record du monde de miles en bus. Le tout en écoutant Children ! Bon, blague à part, c'est un jeu de niche, certes, ce n'est pas vilain, ok, mais le fun est resté au hangar !