Floppy Knights Et si vos Pokémon étaient sur disquette ?
Quand j'ai vu la tête du jeu, je me suis dit que ça me rappelait PaRappa the Rapper. Ne cherchez pas trop, ça me prend des fois ! Puis, j'ai regardé un peu plus et je me suis dit que ce serait délire ce jeu avec des combats de personnages venus de disquettes car oui, je me la donne un peu mais Floppy, c'est pour floppy disk, les disquettes !
Ok, vous n'avez peut-être pas connu l'époque des disquettes mais ce n'est pas grave, ce n'est pas nécessaire pour jouer au jeu ! Et encore moins pour le lancer.
Rencontrez les Floppy Knights : des projections tangibles convoquées à partir de disquettes ! En gros, vous avez des Pokémon sur disquettes et vous avez 5 cartes à jouer pour taper les méchants et réussir la mission pour avoir de nouvelles cartes et ainsi aider Phoebe et Carlton à bosser ! En effet, Phoebe est une ado qui doit aller taffer et elle se fait même traiter de feignasse par ses parents car en plus de vouloir un taf cool, elle s'intéresse aux technologies ! Bref, le scénario, on en décrochera vite malgré les rappels qui seront effectués par le jeu entre deux missions !
Visuellement, j'en ai un peu parlé en intro mais il y a un truc. En tout cas pour les menus ou les dialogues. Pour les batailles, c'est moins bandant car cela ressemble à un mauvais dessin de maternelle pour la fête des pères ! "Tiens papa, j'ai représenté le classico vu de la dernière rangée du stade" ! Comme en plus, vous avez une maniabilité qui vous rappelle le fait de jouer avec des moufles, vous êtes bien !
En effet, la sélection des cartes et leur application sur le terrain ne brillent pas par leur aisance. La moitié du temps, je me gourais pour faire une action et j'enlevais la sélection de ma carte ou je ne parvenais pas à l'appliquer. C'est dommage car les mécaniques de combat étaient sympa avec la gestion des coups gratuits, les différents personnages et leurs capacités ou encore la possibilité de gérer ses cartes et de les personnaliser.
Le jeu demeure sympathique dans l'absolu mais il manque le facteur fun pour convaincre. Comme quoi, le format disquette, c'était mieux avant !
