Forza Motorsport 6 Quand on pense à la Xbox, on pense à Halo, on pense à Gears of War, mais on pense aussi à Forza Motorsport. La série est devenue incontournable sur consoles, au point de damner le pion à l’arlésienne chronique de Sony, alias Gran Turismo. Vroum !!!
Forza Motorsport 6 sort sur Xbox One et va sans doute mettre tout le monde d’accord. Il faut dire que ce sont les 10 ans de la saga (déjà !). Il ne faut pas se louper. L’année dernière, nous avions eu le droit à un énorme Forza Horizon 2 qui a mis une claque aux autres jeux de bagnole en monde ouvert, cette fois, Turn 10 se doit de rouler des mécaniques et de doubler tout le monde dans le premier virage. Certains ont trouvé que Project CARS était le Forza-killer, moi j’ai trouvé que c’était une blague. Et une fois Forza 6 lancé, je me suis dit « putain voilà un vrai jeu de caisses ! ».
Je suis difficile pourtant en terme de jeux de courses sur circuit fermé, les jeux dit de « simulation ». Par le passé, on n’avait que ça, c’était génial. Maintenant, les jeux plus arcades, plus funs, avec un environnement ouvert, des tonnes de chemins, de routes, d’objectifs, me donnent plus de plaisir. Forza Horizon, Need for Speed, The Crew, et j’en passe, font partie des titres qui font toujours plaisir. Forza Motorsport 6, comme les précédents opus, est pour moi une vitrine hommage à la bagnole. On prend une voiture, on la bichonne et on se met à nu sur 3 tours pour savoir qui a la plus grosse. Et même si je passe moins d’heures sur cette série que sur un jeu plus arcade, je dois dire que j’aime ça.
Forza 6, c’est surtout une plastique impeccable. Les voitures sont magnifiques, avec un soucis du détail incroyable et un respect de chaque marque. On pourrait se dire que les voitures chères sont plus fidèlement reproduites qu’une Clio ou une Golf, mais non, c’est pareil, le respect est là. On sent que Turn 10 est un studio amoureux des voitures, de toutes les voitures. Les voitures sont donc bien modélisées, mais les circuits ne sont pas en reste avec des environnements variés (au nombre de 25 de mémoire) et aux effets de lumière et de météo réussis. Alors oui, j’en vois qui râlent au fond, car le cycle jour/nuit n’est pas dynamique, qu’il ne pleut pas sur des circuits comme Rio… A un moment, il faut arrêter de raler et seulement jouer ! Je n’ai jamais vu une pluie aussi bien faite dans un jeu de courses. Les flaques, les vraies flaques qui font peur au volant, elles sont là. L’aquaplaning n’est pas une blague, on le ressent vraiment pad en main. La nuit est bien gérée aussi, avec ses passages très sombres, où seuls nos phares nous guideront. Une technique au top !
Les modes de jeux sont classiques, on retrouvera un mode carrière vaste et moins mou du genou que par le passé et un mode multi-joueurs complet qui a le mérite de bien tenir la route. Turn 10 n’a rien révolutionné sur ces points, c’est du peaufinage en règle. Mais avec un choix de 25 environnements et de près de 500 caisses, il y a de quoi faire ! Et pas un pet de ralentissement, non rien, c’est nickel. Du 60 images par seconde constant, rien à voir avec Project CARS et ces chutes de framerate…
Le gameplay de ce sixième épisode est plus accessible que le précédent. On retrouve le côté fun du superbe épisode 4. Attention, les puristes pourront comme d’habitude virer toutes les aides et se la jouer pro, mais les joueurs amateurs, occassionnels, ou qui ne veulent juste pas se prendre la tête à chaque virage (comme moi) prendront beaucoup de plaisir à batailler sur les pistes. Les drivatars sont toujours de la partie, c’est toujours bien de voir des pilotes se louper dans un virage, sans suivre un rail invisible.
Forza Motorsport 6 met la barre très haute dans le domaine de la simulation automobile. Le jeu est long, prenant, beau, complet, enfin bref, il n’y a rien à jeter. Allez pour chipoter, on dira que les temps de chargement sont un peu long… Non vraiment un grand cru qui fête dignement les 10 ans de la marque. Une exclusivité qui fait plaisir à voir sur Xbox One.
