Fur Squadron J'ai presque eu envie de ressortir une SNES pour comparer... Presque...
Fur Squadron est le jeu dont l'affiche évoque à la fois Rocket Raccoon et Fox. D'ailleurs, le fameux pitch de Riggs donnait le ton :"un Star Fox version Wish". Avec ça, je me mets dans mon plus beau fauteuil, je prends un bon jus de salsepareille et je me lance.
Le pitch du store m'a laissé dubitatif : "Dans ce voyage époustouflant à travers des environnements esthétiques rétro-ondes et de la musique de synthétiseur, vous affronterez les simulations (ou non) des unités et des serviteurs du maléfique Empire Skal." Moi, j'avais juste compris : je suis un furet anthropomorphique qui doit piloter un vaisseau dans une simulation pendant que je me fais charrier par mes potes animaux qui sont sûrement jaloux que je sois un descendant des Furets du Nord ! Bref, l'enjeu et la passion n'était pas décelable en lançant le jeu.
Il faut dire que le gameplay se traîne le cul comme jamais. Entre les tirs mous du genou et les tirs verrouillés si lents que les ennemis ont le temps de rentrer chez eux se faire une camomille ou encore les missiles qui donnent l'impression d'un pet de mulot dans une piscine olympique, on est servi ! Tout ça avec une précision dans les trajectoires de notre vaisseau qui fait douter de la sobriété de notre avatar.
Pour sa défense, les graphismes n'aident pas et les décors qui poppent ou bougent de façon bizarres comme pour gêner la caméra exprès... C'est frustrant. De plus, le côté "simulation" avec ses graphismes Virtua Racing X Tron X couleurs 80's, ça pique les yeux.
Fur Squadron peine donc à nous intéresser car ni l'histoire, ni le gameplay et ni les graphismes viennent nous donner envie de continuer. Pour le coup, même le prix de 6 euros semble une douleur que nous inflige le jeu. Bref, on peut dire que Fur Squadron sent le renard !
