Tom Clancy's Ghost Recon Wildlands 2017

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Tom Clancy's Ghost Recon Wildlands

Ghost Recon : Wildlands - La coopération, la vraie !

Nous n’avons pas aimé For Honor ! On est peut-être bizarre mais bon... Heureusement, Ubisoft est en forme en ce début d’année, et retente sa chance avec un autre gros morceau, Ghost Recon : Wildlands. Chic !

Je vais être direct, dès l’introduction de ce test, pour vous dire que je n’avais pas autant apprécié un jeu en coopération depuis longtemps. Oui de la vraie coopération, intelligente, avec un vrai mode solo, où on n’est pas emmerdé par des autres joueurs en ligne. Une histoire, un scénario (même limité certes), des cinématiques, des quêtes principales… Et beaucoup de quêtes Fedex (remplacez par UPS si vous préférez) et une durée de vie débordante. Et le pire dans tous ça, c’est que l’on peut aussi s’amuser en solo. Alors oui, les trois autres gus sont contrôlés par l’IA, c’est moins chouette que des potes, mais ils nous aident un peu, en étant parfois un peu bêtes mais heureusement, ils se font jamais repéré eux au moins. J’ai vu des tests de confrères qui disent que Ghost Recon : Wildlands est dense, long, joli de loin, mais avec des soucis techniques, de l’aliasing, et trop de quêtes vides. Les mêmes qualités, et les mêmes défauts que le dernier Zelda (et je confirme, je joue aussi à ce titre en ce moment) mais bizarrement, le jeu de Nintendo est un chef d’œuvre, alors que celui d’Ubisoft est juste un jeu sympa/bon en coopération seulement. Il y a un truc avec Nintendo. Je vais foutre une pomme sur l’arrière de mon smartphone ou un logo Audi sur ma bagnole, et hop tout de suite je vais être adulé. Bref, Ghost Recon : Wildlands est cool.

La team!

Le jeu commence direct avec une introduction qui nous met bien dans l’ambiance du monde du cartel en Bolivie. Le baron de la drogue, El Sueño, un gus charismatique, nous présente comment il contrôle le pays avec son réseau, sa drogue, ses armes, et ses pots de vin. Bien entendu, on appelle les Ghost en renfort, et une escouade de 4 mecs burnés vont sauver la Bolivie de la cocaïne et du banditisme local. Ghost Recon : Wildlands est un bon gros open world. Il prend des idées dans un peu tous les jeux de Ubisoft : Watch Dogs 2, Far Cry 4, The Division principalement. On n’est pas perdu quand on joue à ce jeu et qu’on aime Ubisoft. L’ambiance de la map nous rappelle aussi Just Cause 3, mais le côté « complètement barré » en moins, logique. La Bolivie est très bien rendue, les environnements sont de toute beauté. Alors oui, sur Xbox One, il y a de l’aliasing surtout quand on roule en voiture (mais bon, on s’en fout) il y a des textures un peu simplistes, mais les effets de lumière et le cycle jour/nuit font grave le taf pour vous filer la trique. Autant j’ai trouvé For Honor un peu limite techniquement parlant, autant ce nouveau Ghost Recon fait plaisir à la rétine.

Je vole!!!

On peut avancer dans le jeu comme bon nous semble. Il y a les quêtes principales bien entendu et beaucoup de quêtes secondaires, le but ultime étant de prendre le contrôle de la map, en éliminant les lieutenants, et sous lieutenants de la map. Une progression classique, qu’on aura le plaisir de faire seul ou à plusieurs donc. L’intérêt du titre est clairement de jouer en escouade et si l’on peut faire le jeu complet avec 3 potes, Ghost Recon : Wildlands est vraiment bon, et restera longtemps dans votre mémoire de « coop’gamers » (oui j’invente des termes). En solo, le titre est forcément plus classique, et risque parfois de vous énerver avec vos bots qui parfois vous casseront les pieds. Par exemple, j’ai eu la malchance pendant une mission de voir mes coéquipiers en mode « bah tiens on veut plus tirer, on a trop aimé le dernier film de Mel Gibson, les armes, c’est le mal » ouais bah, j’ai dû relancer la mission avec leurs conneries. Oui, les quêtes secondaires sont redondantes à force, mais on peut reprocher cela à tous les titres du genre, donc on va pas tirer à boulets rouges sur Ghost Recon : Wildlands pour ça.

Je l'aimais bien cette voiture

Le plaisir du titre vient aussi de cette capacité à aborder les zones en infiltration. On avance doucement, on scanne la zone avec le drone, on se calibre avec nos coéquipiers pour attaquer à plusieurs endroits en même temps, et on a un orgasme à la fin de la mission. La coopération dans un jeu de ce genre est toujours très intéressante. On a un vrai sens de liberté dans Ghost Recon : Wildlands, beaucoup plus que dans The Division par exemple, qui nous impose avec son système d’expérience, de devoir booster son perso à la sauce RPG pour aller dans certains zones. Là, non, on peut dézinguer partout, où on veut, quand on veut, avec qui veut. Un très bon point. J’aime la liberté moi, surtout avec un fusil à pompe.

C'est beau

Ghost Recon : Wildlands est un bon jeu, à faire principalement en coopération. Une bonne surprise en ce début d’année. Alors oui, les fans gueuleront en disant que ce titre n’a de Ghost Recon que le nom, certes, mais on va pas se plaindre qu’un jeu est cool, et le foutre au poteau d’exécution car on ne respecte pas l’essence de la série. Les gens veulent du changement mais sans rien changer. Les gamers sont jamais contents. Sauf si on leur balance des jeux avec des hommes qui se battent avec de grosses armes blanches. Chacun sa guerre !

Tom Clancy's Ghost Recon Wildlands - Note XboxOrNot

71 /100
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  • En coopération c'est top !
  • La Bolivie, cela donne envie
  • Une durée de vie qui tient la route

  • Aliasing mais bon je chipote
  • Les quêtes Fedex comme d'habitude
  • L'IA parfois limite
  • Notre barême en détail

Tom Clancy's Ghost Recon Wildlands