Gray Dawn Après tout un tas de films sur les exorcismes, c'est l'occasion de vivre l'expérience dans un walking simulator à la sauce horreur.
Plongez dans l'aventure terrifiante d'un prêtre en quête de prouver son innocence dans Gray Dawn. Au cœur d'événements étranges mêlant possession démoniaque et apparitions divines, vous serez confronté à des dilemmes moraux et à des énigmes mystérieuses. Situé dans les années 1920, dans un village isolé d'Angleterre et la mystique Roumanie, Gray Dawn explore les profondeurs de la foi et de la peur, où la ligne entre le bien et le mal s'estompe.
Techniquement, Gray Dawn souffle le chaud et le froid. Bien qu'il offre des effets de lumière et de distorsion d'écran intéressants, les textures et les modèles 3D laissent parfois à désirer, souffrant par moments d'un manque de finesse. De plus, des problèmes techniques tels que des chutes de framerate et des textures lentes à charger viennent entacher l'expérience, ce qui est regrettable car le jeu possède des éléments graphiques méritant l'attention. Dommage, on était dans la bonne fourchette technique du genre walking simulator.
Le gameplay, typique d'un walking simulator, offre une expérience familière : on marche, on court, on interagit avec des objets, on doit résoudre des énigmes simples ou encore activer des mécanismes. Cependant, l'exécution reste basique et ne parvient pas à captiver pleinement, si on est réfractaire à ce style de jeu. Le doublage en anglais est plutôt moyen, ne parvenant pas à transmettre toute l'intensité émotionnelle nécessaire pour immerger le joueur dans l'histoire. Le doublage de l'enfant est un cran en dessous de celui du prêtre, et la voix maléfique fait un peu trop forcer pour être réaliste.
A côté de cela, la musique et les bruitages remplissent leur rôle, contribuant à l'atmosphère mais sans véritablement se démarquer. La durée de vie, estimée à 3 ou 4 heures de jeu, reste dans la moyenne des jeux du genre. En fait, le vrai point noir de Gray Dawn réside dans l'absence de traduction en français. Bien qu'il soit disponible dans plusieurs autres langues, cette lacune nuit considérablement à l'accessibilité du jeu pour les joueurs francophones, plombant ainsi l'expérience du walking simulator. On a envie de jouer pour l'histoire, donc si on décroche... Et bien, on perd le fil et la motivation. Il faut mieux être à l'aise avec l'anglais donc !
Au final, Gray Dawn est un jeu correct dans son genre, mais il souffre de quelques défauts qui limitent son attrait. Et surtout, l'absence de traduction en français constitue un obstacle majeur pour une partie des joueurs curieux de résoudre ce mystère.