HammerHelm Un jeu qui a comme un pète au casque !
HammerHelm est un jeu où sur le papier, je suis pour. Le pitch de Riggs :"Un jeu avec des nains, et il faudra être le chef des nains de la ville des nains. Jeu de nains... jeu de malins !", m'a presque vendu du rêve. Il faut dire que dans l'heroic fantasy moderne, j'aime bien ces barbus, têtus et résistants. Que ce soit en livre (avec la saga de Markus Heitz) ou en BD (notamment Nains chez Soleil) ou même dans les jeux car dans World of Warcraft, je n'avais pas manqué de créer un nain et comme nous étions dans un monde avec des épées et des arcs, je me battais au fusil (bah ouais). Bref, je lance HammerHelm !
Tout commence par la création de mon personnage et le menu est assez sommaire. Après... Pourquoi pas si le reste suit. Mon héros barbu a une idée de génie : sortir des cavernes pour coloniser la surface pour que l'on retrouve notre âge d'or et bottions des culs des méchants au passage. Une idée qui m'a valu : l'exil ! Je dois donc... Construire une colonie à l'extérieur et mes constructions attirent... Des nains ! Autant dire que le scénario arrive à se sodomiser tout seul après 2 minutes de jeu ! "Non, ne joue pas dans le jardin, sinon tu seras puni... Dans le jardin ! Et prends ses outils au passage..." !
Mais bon, je débarque et à moi les grands espaces. C'est vrai que le côté : à vous le monde, on le ressent dans ses premiers pas. Sauf que le jeu, visuellement, il fleure bon le début des années 2000. Si vous prenez un World of Warcraft 2004, il lui met la pâtée à notre HammerHelm ! HammerHelm est coupé à la serpe, avec des textures grossières au possible et une modélisation antique comme ça, quand on la couple avec une jouabilité qui va avec...
Et oui, HammerHelm a des personnages qui sautent comme des crapauds sur la lune, des animations lentes et mal animées et quelque part, il veut trop en faire en ajoutant la partie construction qui alourdit encore plus le tableau. Sans compter que pour certaines quêtes, il faudra s'accrocher. Par exemple, je devais trouver des gobelins "non loin" de mon campement. Putain, les mecs étaient super loin et planqués ! Pour une quête de départ, j'ai vu mieux. C'est comme si, habitant Paris, on envoyait Théo me chercher mon café en Auvergne !
Bref, rien ne va et tout est fait pour alourdir le jeu et le rendre peu avenant. Le moindre menu, la moindre action... Bref, un jeu qui a vu trop grand mais sans avoir les moyens qui vont avec.
