Heal: Console Edition C'est pas beau de vieillir.
Dans Heal: Console Edition, on va aborder les thèmes du vieillissement et de la démence. Vaste programme! Pas forcément étonnant lorsqu'on sait que l'auteur du jeu est celui qui est responsable de la série DISTRAINT qui avait aussi des thèmes assez forts, dont celui de la culpabilité. Bref, dans Heal, nous nous retrouvons dans un jeu du même genre : une vue de côté, des graphismes en 2D à la direction artistique originale et un peu de puzzle.
Dans cette histoire, c'est tout de même un peu flou. On est un vieil homme qui se réveille ou qui rêve;d'ailleurs, ce n'est pas clair, et on doit trouver la sortie du niveau en résolvant des énigmes pas bien complexes. Les graphismes sont originaux mais je n'ai pas trouvé cela bien génial, la faute à des animations de déplacement qui donnent envie de pioncer à chaque mouvement. La bande son est agréable par contre, elle apporte la petite touche d'émotion nécessaire au moment "fort" du titre.
L'atmosphère du titre est réussi, on a l'impression d'être dans un jeu d'horreur parfois, ou dans une histoire dramatique et surtout triste à d'autres moments. Mais contrairement à DISTRAINT, c'est trop abstrait, on est un peu perdu, on doit se démerder à comprendre le but de l'histoire. Il reste alors les puzzles, mais ce ne sont pas les plus intéressants que j'ai pu faire dans ce style de jeu. Enfin, le jeu est plutôt court, en moins de deux heures c'est plié, et la fin est mystique et décevante.
Heal: Console Edition est un jeu tout juste moyen. On sent que le jeu est assumé par son auteur, il n'y a de gros défaut, mais il manque quelque chose pour que le joueur entre dans le délire et la profondeur de ce qui nous est conté. Dommage.