Hellpoint Vivre, mourir, recommencer ?
En voyant les premières images d'Hellpoint, j'ai pensé : "Dead Space X The Surge X Necronomicon". Voilà un beau bordel que je vais devoir expliquer. En même temps, je n'ai que ça à faire vu que le boss est rentré de vacances et que si je veux moi aussi parader avec une belle casquette, je dois faire mes tests.
Dans Hellpoint, le futur est un peu glauque. L'humanité semble avoir subit un "mal nécessaire" et nous n'en savons pas plus au début du jeu. Vous êtes un rejeton et vous avez une gueule de steak haché ! En anglais, vous êtes nommé "spawn" donc ça claque et comme le gars du comics, vous avez une sale gueule au début du jeu. Bref, vous devez vous frayer un passage dans une station orbital en mode Dark Souls pour démêler tout ça. les seuls indices sont des messages que des traces de mains donnent et quelques logs d'ordi. Honnêtement, on ne comprend pas grand chose au début mais le côté "exploratoire" est sympa.
Il faut bien compenser les graphismes qui ne sont pas terribles. Franchement, on est face à un jeu qui est loin des standards de cette génération de console. Taillé à la serpe, parfois baveux, Hellpoint n'est pas beau. Il se rattrape sur les thèmes musicaux qui sont discrets mais efficaces.
Côté gameplay, c'est du soul like avec tout ce qui va avec comme le balai dans le cul, les mouvements à apprendre pour comprendre quand c'est votre tour d'attaquer. A l'instar d'un "soul", vous avez également une montée en puissance lente qui se fait avec les rares ressources du jeu.
Hellpoint n'invente rien mais il n'est pas non plus un bon imitateur. Pas très beau, sentiment de déjà et autres choses font que dans la catégorie des jeux durs à la troisième personne, il n'est pas mémorable. Il ne parvient pas à l'instar d'un The Surge ou d'un Sekiro à captiver les joueurs.