I, AI La nouvelle révolution du shoot'em up ?
Quand dans la même semaine, vous avez 3 shoot'em up à tester, vous vous dîtes que c'est la loi des séries. Et puis, il me fallait bien une raison de râler un peu sur mon rédac' chef puisque dernièrement, il m'a filé des bons jeux et qu'il était même gentil. J'ai même cru un instant que des aliens l'avaient kidnappé ou qu'il avait chopé un virus mutant. Bon, I, AI…
Vou êtes une IA qui veut se barrer, être libérée délivrée. Alors, vous le faîtes en chopant un vaisseau spatial et en allant dans les étoiles. Car nous sommes dans le futur et dans un shoot'em up donc votre évasion, ce sera la fête des hordes d'ennemis et tout le bazar à travers 20 missions.
Sur le papier, pourquoi pas et avec ses pixels pas si vilain, I, AI a un petit quelque chose mais cela s'arrête là. En effet, le jeu cumule deux trucs qui m'ont agacé. Tout d'abord, zéro explication des touches et de ce que je dois faire. Après avoir essayé les deux classiques pour tirer (gâchette droite et A), je trifouille et je vois que c'est petit gâchette droite… Bon, ok… En prime, j'ai gâché mon pouvoir en touchant à tout.
Mais à la rigueur, ça irait presque si le jeu n'était pas si chiant. Le tir est d'une tristesse sans nom et le bruitage ressemble à un petit pet qui ne s'assume pas. Je me doute que dans l'espace, on n'entend rien mais on veut du spectacle ou au moins que cela soit compensé par une musique de la mort ! Ici, que dalle. Le vide spatial côtoie le vide du fun. Sans compter des passages punitifs avec des astéroïdes du cul…
I, AI avait un habillage pas vilain. Mais il ne suffit pas de mettre une jolie robe pour avoir l'air d'un canon ! Il faut aussi travailler son corps et son esprit et I, AI est bien une simple intelligence artificielle.
