Ikkarus and the Prince of Sin 2024

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Ikkarus and the Prince of Sin

Ikkarus and the Prince of Sin - Aventures et... Aventures !

Diriger une taverne n'a jamais été autant l'aventure ?

Eastasiasoft est un studio qui a également ses habitudes dans notre rédaction. On a de tous les styles et ici, comme dirait le pitch de Riggs : "Je crois que c'est un visual novel, cela fait longtemps". En avant alors ! 

Je ne comprends pas pourquoi il a toujours son arc dans la taverne... 

Vous êtes un héros, jeune, fort et beau ! Cela commence bien mais il faut un peu de challenge : vous êtes nouvellement propriétaire d'une taverne et cela coûte bonbon. Vous avez donc un mois pour rembourser 50 000 pièces d'or. Pour ce faire, il va falloir partir à l'aventure pour gagner des sous via les quêtes mais également gagner des ressources pour faire et vendre des boissons. Au passage, trois employés seront à votre disposition et autant de chances de tomber amoureux et d'aller vers l'une des six fins du jeu. 

CHIFUMI ! 

Ikkarus and the Prince of Sin y va de ses gros sabots avec vos employés qui finissent torse nu aussi facilement que dans des films où le plombier débarque toujours avec de gros outils. De plus, ils s'arrangent toujours pour qu'eux ou vous tombiez maladroitement pour que l'on ait ces situations : "mais qu'est-ce qui nous arrive ?". On peut dire que l'ambiance est chaude à la taverne du coup. 

Un héros inspiré ! 

Mais notre héros fait tout pour casser l'ambiance via les dialogues entre chaque activité où il radote les mêmes phrases : "oh je dois encore 47 898 pièces d'or". Je peux entrer et sortir d'une boutique dix fois de suite sans rien acheter, il va redire la phrase à chaque fois... Ce côté lourd se ressent sur le gameplay notamment via les combats. 

C'est chaud en cuisine ! 

En effet, Ikkarus and the Prince of Sin nous demande de combattre divers monstres via des quêtes pour gagner sous et ressources. On a alors un combat au tour par tour avec des attaques à choisir via un système "pierre, feuille, ciseaux" qui ici, ce nomme "épée, bouclier, magie". Dans l'absolu, c'est rigolo mais la jouabilité est lourde avec pas mal de "click" pour peu d'action. On se dit que l'ensemble aurait pu être plus fluide, plus instinctif. Devoir appuyer sur 4 commandes pour 2 actions effectives, c'est un peu le sentiment que l'on a devant Ikkarus and the Prince of Sin. 

L'amour est dans la taverne ! 

Ce qui est dommage car on a un rythme de vie et une organisation qui font qu'on tâche de répondre au mieux aux quêtes, à notre objectif principal et à trouver l'amour. Mais c'est alourdit par des dialogues redondants, des combats qui pourraient être plus optimisés et des petites choses comme : la visibilité des choix et le langage. 

Petit séminaire d'équipe ! 

Car si Ikkarus and the Prince of Sin est agréable à l'œil sans être hyper original ou détaillé, on a des trucs qui font un peu tiquer. Déjà, je ne sais pas si c'est parce que le menu ne se voit pas bien ou si c'est parce que je suis daltonien mais distinguer ce que l'on a choisi dans une fenêtre n'est pas hyper visible. Ensuite, le jeu n'est pas disponible dans la langue de Stéphane Bern. Même si les dialogues ne sont pas non plus un flot incessant, c'est bien de pouvoir comprendre ce qui se passe ou ne pas trop peiner. Pour les langues européennes, il faudra donc parler l'anglais pour apprécier ce jeu. 

Notre héros a un sourire un peu gêné ! 

Ikkarus and the Prince of Sin a des idées sympas comme son thème, son alternance combat/taverne et les situations incongrues des personnages qui visiblement ont toujours très chaud. Mais il faudra dépasser les limitations et une certaine lourdeur que nous imposent le jeu. 

Ikkarus and the Prince of Sin - Note XboxOrNot

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  • Principe combat/taverne
  • Le côté fufu des employés qui ont chaud !

  • Pas de VF
  • Héros qui radote
  • Lourdeur des manip
  • Notre barême en détail

Ikkarus and the Prince of Sin