Infini Ce n'est pas une défaillance de votre téléviseur...
Les jeux perchés, il n'y en a pas tant que ça finalement. Et mine de rien, je suis curieux quand Riggs me dit à propos de celui-ci : "un jeu WTF, ca te rappellera la grande époque de Soda Drinker Pro mais sans soda !". Ma curiosité est piquée car même si Soda Drinker Pro a eu la pire note que j'ai jamais mise à un jeu, je dois avouer que j'adore ce jeu ! C'est le mètre étalon en terme de concept fou surtout que Soda proposait également un jeu dans le jeu où c'était encore pire ! Du génie ! Infini serait de cet acabit ?
Alors, laissez moi vous dire que si j'en crois le store, je n'ai rien compris à l'histoire ! Pour moi, j'étais un type à poil qui chute à l'infini dans des niveaux psychédéliques. D'après le store, nous incarnons l'espoir qui doit revenir dans la réalité alors qu'il erre quelque part ! Bref, on s'en balLec, on est un type à poil qui tombe !
Et on doit atteindre le portail placé n'importe comment dans chaque niveau. Tant que l'on n'atteint pas le portail, on réapparait par le haut ! Et là, on comprend que chaque écran va devenir un mini labyrinthe pour atteindre ce portal car nous allons avoir des obstacles pour gêner notre avancée. Si l'on touche quoi que ce soit, l'écran freeze et on doit appuyer sur une touche pour recommencer !
Notre seule option est de contrôler la direction de notre nudiste et sa vitesse de chute ! Et au final, ce n'est pas si disruptif ou pété mais il faut reconnaître que les graphismes sont nawak ! Entre Terry Gilliam et un économiseur d'écran Window entrecoupé de stock shot d'Encarta, Infini enchaîne les écrans en dépit de toute logique avec des musiques qui semblent jouer dans l'eau tant cela paraît lointain et oubliable.
Infini peine à se renouveler et si j'aime une certaine redondance (si vous passez une heure avec moi, vous le verrez vite), Infini donne envie d'aller pioncer ou d'éteindre le jeu car certains écrans sont soporifiques tandis que d'autres vont vous agacer tant le placement de votre personnage va être au poil de cul ! A 9 euros le délire, il faut clairement avoir perdu un pari ou être un explorateur du néant pour tenter l'aventure. Cela dit, on peut dire que l'expérience était déroutante les 5 premières minutes. Bref, quand il manque le soda, ce n'est pas pareil !
