Kalinur Quand un Metroidvania copule avec une NES et est filmé pour le mettre sur les réseaux par un petit studio indé.... Cela donne Kalinur ! Et on dit merci qui ?
L’effroyable sorcier Kalinur à plonger le monde dans un océan de ténèbres, de vices, de luxure, de débauches, de jeux Ratalaika, de fautes d’orthographes de Shinzay, de Visual Novel Eiichi , de remake Atari fait avec une truelle de Riggs, de cougars décrépies pour Zayow et bien sûr de cerbère à 4 testicules... L’enfer sur Terre, pire que dans Doom ou Agony !
N’écoutant que son courage légendaire, le chevalier Jingoro, va arpenter le château de l’infame et perfide Korganor... Euh Kalinur pour l’occire et le renvoyer dans le monde qu’il n'aurait jamais dû quitter, à savoir la grotte de Fortnite.
Armé d’une épée à faire pâlir Cloud de Final Fantasy, par rapport à la taille du personnage, le chevalier Jingo se retrouve dans des graphismes proches du 8 bits. Une ambiance sonore très Old School en chip tune. Il aurait aimé un bon Pearl Jam des familles mais ce n’est pas désagréable. Tous les poncifs du Metroidvania sont là : la carte à la Symphony of the Night, les items donnant des aptitudes, les statues de sauvegardes et qui servent aussi de point d’upgrade pour la modique sommes de 200 Berrys, vous pouvez augmenter la barre HP ou l’attaque.
Les ennemis ne sont pas légion mais ont leurs patterns propres. Evidemment qui dit château façon Castlevania dit chauve-souris, squelettes, cranes en feu mais aussi ninja, pourquoi pas ! Rien n’effraie l’intrépide Jingo, du haut de ses 25 ans bien tassés.
Un Metroidvania à la sauce Ratalaika ou Eastasiansoft, version Wish ou Ali Express mais qui n’en reste pas moins plaisant et plutôt bien réalisé dans cette optique là. Les développeurs de Pixel Vs Pixel ont réussi leur pari, si tel était leur objectif. Bien sûr, face aux ténors du genre et le très plaisant Record of Lodoss War, qu’une fois de plus, je ne saurais trop vous conseiller malgré sa durée de vie assez courte, il ne fait évidemment pas le poids.
Un petit jeu sympatoche qui restera coincé dans les méandres du store. Surtout avec un prix dans la tranche haute pour ce style de jeux indés (6€) et au milieu de l’avalanche de titres de cette rentrée.
Sur ce, je retourne battre l’infame Kalinur enfin Korganor, qui je suis sûr, est accompagné du Peace Maker version Babou, le coriace John Chiena !
