Kingmaker: Rise to the Throne Enigmes et chevaliers sont au programme et un jeu Artifex Mundi, cela promet de belles choses non ?
Artifex Mundi sort 25 jeux par an ! J'exagère à peine et pourtant personne ne semble parler de leurs jeux. Personne ? Sauf nous ! Nous aimons leurs jeux. Ils sont tous des jeux d'énigmes avec une histoire en toile de fond. En général, c'est Riggs qui s'y colle car il aime incarner de jeunes détectives ou des femmes en détresse. Du coup, lorsque deux chevaliers se pointent en armure, il me laisse la gageure de ce test.
Tout commence lorsque l'on apprend que le roi n'a pas apprécié que son fils épouse une manante. Du coup, il dégage la femme de son fils dès que son fils part en guerre. Il espère proposer une femme "décente" à son fils. Manque de pot, le fils meure en laissant le roi se retrouve sans héritier. 25 ans plus tard, avec votre frère, vous êtes protecteur du roi. Mais un complot vous rend responsable de l'assassinat du roi. En plus, vous apprenez que vous seriez le fils de la femme du prince. A vous de vous innocenter tout en gagnant la couronne qui vous revient ! L'histoire est menée tambour battant et comme dans les jeux Artifex Mundi, nous voulons aller voir ce qui se cache derrière la prochaine énigme.
Techniquement, c'est du Artifex comme on l'aime : graphismes bande dessinnée avec musiques à l'avenant. Les énigmes sont abordables et le mode facile permettra aux moins aguerris d'avancer dans l'aventure sans être trop à la ramasse. Logiques, bien amenées et jamais punitives, vous aurez plaisir à vous trifouiller les méninges. Même le combat à l'épée est une énigme et elle était sympa. Celle que je n'ai pas apprécié par contre était celle de la serrure dont le gameplay était un poil loudingue.
Cela dit, ce jeu est un bon jeu qui se laisse profiter jusque bout. Après l'histoire principale, comme tout Artifex, vous aurez un chapitre bonus pour continuer votre virée dans le monde de la chevalerie et des énigmes.
