Knights of Grayfang Un RPG à sang pour sang ?
A chaque mois, son KEMCO, pourrait-on dire tant les studios ne manquent pas de nous abreuver en jeu. Souvent du RPG en pixel mais la recette est sympathique et si l'on a pris le temps de finir l'un d'entre eux, nous savons qu'il y aura le choix tant les univers peuvent varier. Avec Knights of Grayfang, nous allons parler vampires.
Au début, le pitch sur le monde séparé en deux grands camps : les humains et les monstres... Blablabla, c'est un peu du réchauffé mais ensuite, nous rencontrons Lise, chevalier vampire de son état et dans son royaume, être un vampire, c'est la base. Si l'on est "juste" humain, on peut vivre sa life ou bien servir de "globuleux" comme on dirait dans Mad Max. En fait, ce sont des humains qui suivront les chevaliers vampires pour leur donner un peu de sang quand les vampires auront besoin de refaire le plein d'énergie. Une ambiance un peu gothique dans l'absolu pour une quête beaucoup plus terre à terre : aider la princesse à retrouver ses parents. Bien entendu, il y aura plus et nous aurons vite des méchants redoutables et des complots. Lise et la princesse ne sont pas seules car, entre autres, nous aurons notre servante vampire toujours prête à aider et surtout Thoma pour masculiniser un peu le casting de base qui est très féminin. Thoma sera l'humain du groupe, sorti d'une faille dimensionnelle et qui peut retrouver ses forces après un don de sang plus vite que la normale.
Cela me dit que l'Etablissant Français du Sang serait super content de l'avoir dans ses donneurs. Bref, une trame assez simple et direct mais qui déroule ses chapitres de façon fluide et sympathique. L'humour est plus léger que d'autres KEMCO mais on passe un moment agréable avec nos demoiselles vampires en goguette avec leur humain.
Surtout que nous sommes en terrain connu pour le gameplay avec tous les classiques KEMCO : combat au tour par tour, difficulté à la carte, map pour se déplacer, gatcha pour les amateurs... Bref, tout y passe et la recette fonctionne bien. Un peu trop de sort commun d'un personnage à l'autre à mon goût mais dans l'ensemble, on s'y retrouve bien.
Idem pour les graphismes, c'est du classique. Un peu lisse pour la partie balade, on va dire que Knights of Grayfang se rattrape avec ses dessins pour les dialogues que j'ai trouvé plus inspiré que la moyenne. Notamment pour Lise dont on sent le côté guerrier et puissant.
Knights of Grayfang est donc un KEMCO qui fera plaisir aux amateurs du genre même s'il n'est pas le plus novateur. On peut dire que c'est un cas d'application d'une recette à la lettre.
