Life is Strange : Before the Storm Après un premier épisode réussi, est-ce que Before the Storm transforme l’essai ?
Life is Strange : Before the Storm a été bien accueilli chez nous, grâce à des qualités certaines : écriture, personnage, style graphique et bande son. Un premier épisode qui pose des bases solides et qui donne envie d’en (sa)voir plus. Mais beaucoup de joueurs n’ont pas aimé pour son côté trop réaliste. Exit le côté fantastique de la licence originelle, étant donné que Max et son pouvoir ne sont pas là. Mais un jeu narratif de qualité, c’est avant tout une histoire et des personnages travaillés.
Dans ce second épisode, sans trop spoiler, on retrouve donc Chloé Price en mauvaise posture à Blackwell avec sa nouvelle meilleure amie (ou plus si affinité) Rachel. Si vous n’avez pas fait le premier épisode vous n’avez rien à foutre ici, alors je vais parler un peu des événements précédents. Après avoir vu son père en charmante compagnie dans un parc, Rachel pète un câble et provoque un incendie qui se transformera en gigantesque fournaise qui menace la population. D’ailleurs, chaque plan où on voit les flammes ou l’énorme nuage de fumée au loin, sont magnifiques. Cet épisode nous montrera la folie d’indépendance de deux jeunes filles dont la vie semble partir en sucette, mais elles sont jeunes, si elles savaient que c’est rien tout ça, par rapport à la vraie vie des adultes… bref, jeunes et con(ne)s comme on dit.
D’un point de vue narratif, cet épisode s’enchaîne bien, on ne s’ennui pas, sans suivre un rythme terrible non plus, c’est calme mais prenant. Bien entendu, un bon gros cliffhanger vous donnera envie de maudire l’attente qu’il vous faudra subir avant de connaître la suite, le format épisodique c’est fatal pour ça. Chloé sera toujours touchante ou énervante en fonction de votre tempérament personnel. Vos choix auront un impact plus ou moins important sur l’histoire. Bref, c’est du Life is Strange.
Ce deuxième épisode de Life is Strange : Before the Storm est dans la continuité, avec les mêmes qualités, et même défauts d’ailleurs pour ceux qui n’auraient pas accroché au début du titre. Vivement la suite (et fin).