Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name Le retour du Yakuza préféré des joueurs ?
Vive le Game Pass, encore un grand jeu de Ryu Ga Gotoku qui débarque day one ! Et ici, nous retrouvons Kiryu qui semble t'il a encore des trucs à nous raconter. Il faut dire qu'après Yakuza 6, il s'est fait plus discret et dans le 7, Ichiban a pris le relais pour porter les couleurs de la série. Mais comme vous l'avez sûrement vu dans les trailers et autres teasers, Kiryu revient pour aider Ichiban dans le prochain jeu. Du coup, qu'a donc foutu Kiryu pendant ce temps ?
Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name est l'occasion de raconter les aventures de Kiryu, le Dragon de Dojima, après sa mort dans Yakuza 6 pour sauver sa pupille. En fait, il feint la mort pour mieux protéger ses proches et pour se faire, il se fait aider par le gouvernement pour lequel il va bosser en sous-marin sous le nom de Joryu. Naturellement, notre agent va se retrouver dans une mission qui tourne mal et qui va l'amener à roder dans les rues de diverses villes dont certaines bien connues des joueurs comme Yokohama qui est la première dans laquelle vous êtes lâchés et qui fera pleurer de joie les amateurs de l'épisode 7 et de Lost Judgment. Cela dit, vous passerez du temps à Osaka et dans "le château" qui vous servira de hub pour passer du bon temps en plus de faire le foufou dans les rues.
On peut le dire, Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name, c'est une écriture soignée et même sans avoir rien suivi, le jeu est suffisamment bien fait pour embarquer tout le monde avec lui. Si vous avez joué aux autres jeux, vous aurez régulièrement du plaisir à voir débarquer tel ou tel personnage ou juste à admirer la classe de Kiryu. Car Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name joue sur les bases techniques de Lost Judgment mais en un peu mieux. On voit que les textures, les visages, un peu tout a été amélioré.
Je peux juste râler sur les animations lors des combats où l'on retrouve le côté parfois brouillon de la saga. On a de la folie, nous sommes dans du beat'em up plaisant mais c'est parfois bordélique avec des mouvements de personnage un peu pété. Kiryu a en tout cas deux styles de combat dans cet opus : le style agent où il la joue plus subtile et assure le show avec des gadgets à l'instar de la montre "fouet" que l'on a dès le début. Un style vif et plein de surprise qui contraste avec le style dragon tout en force et où l'on reconnaît bien le côté bagarreur de notre héros. Même si je préfère me battre avec Tak de Lost Judgment, je ne boude pas mon plaisir avec Kiryu et c'est toujours fendard d'aller taper des gangs. Un bon moyen de se faire du blé pour augmenter les coups de notre héros ou ses capacités ou même pour se payer un bon bol de ramen.
Car c'est ça aussi un jeu "Like a Dragon", c'est vivre la vida loca ! On a toujours les salles d'arcade pour rejouer aux classiques de Sega, on a des mini jeux cultes de la série comme le karaoké et même des batailles effrénées de Shogi au coin des rues ! Bref, la glande comme on l'aime et cela boostera la durée de vie du jeu qui est sûrement le plus court de l'univers Yakuza (environ moitié moins pour les plus courts avant celui-ci) ! Le côté spin-off et l'arrivée imminente du prochain Yakuza (fin janvier 2024) étant les motifs principaux de ce choix. Et pour faire ultimement patienter les joueurs, une démo du prochain jeu est dispo ! Il faut tout de même compter 9/10 heures si l'on se concentre que sur la quête principale et on peut facilement doubler ce temps si l'on ajoute les autres missions (et tripler ce temps, si vous glandez royalement avec le karaoke ou autre). Ce qui est tout de même décent et un bon moyen de patienter avant Infinite Wealth, le prochain opus.
Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name est donc un plaisir coupable dans lequel Kiryu vient nous régaler avant de redonner les rênes de la série à Ichiban.