Loop8: Summer of Gods Such a cruel ! Cruel summer ! Vraiment ?
Loop8: Summer of Gods débarque et je suis super intéressé rien que par l'image du jeu. On dirait un animé, un truc de fou et vu les annonces dernièrement sur les prochains jeux Atlus, il me faut un RPG avec de l'animé classe pour me faire patienter. Et si Loop8: Summer of Gods était ce jeu ?
La Terre a régulièrement été frappé par des événements apocalyptiques appelés Keigai. Du coup, il a fallu lutter, s'adapter et l'humanité vit maintenant en partie dans l'espace. C'est le cas de votre personnage, le jeune Nini, qui décide de venir passer son mois d'aout dans la ville d'Ashihara où il sera accueilli par sa jeune tante (comprenez qu'elle a votre âge et qu'elle est sexy). Et là, en plus des cours, il va falloir sauver le monde car les Kegai sont de retour.
Le scénario, l'univers et les personnages sont franchement sympathiques. Surtout que les dialogues et les passages en animé sont légion et c'est un plaisir de ce point de vue là. J'aurais aimé avoir le choix des dialogues pour avoir des voix japonaises car selon moi, cela aurait davantage collé à l'ambiance.
Nini (et vous) va vite découvrir qu'il n'est pas de taille contre les Kegai mais heureusement, s'il échoue, il revient au début de l'été pour tenter d'éradiquer la menace en cours. En chemin, Nini progresse et Nini tente de se faire des alliés pour lutter contre les Kegai voir même de trouver l'amour car après tout, c'est l'été et c'est le lycée ! Un côté "die and retry" à la sauce animé si l'on veut.
Difficile de ne pas voir le côté Persona du jeu avec les personnages, le côté lycée/combat et l'animation. Le côté redondant de votre été me rappelle un peu Persona 3 avec sa tour à grimper chaque nuit. Loop8: Summer of Gods est d'ailleurs bavard et ne vous attendez pas à beaucoup combattre ou agir lors du premier cycle, soit la première heure grosso modo (un peu moins si vous lisez vite).
Loop8: Summer of Gods oscille entre deux grandes fonctions : l'exploration et le renforcement de votre personnage. Vous allez aux cours, vous vous entraînez, vous vous faîtes des potes. Cette partie est assez basique mais c'est finalement la plus sympathique car on essaie de comprendre chaque personne qui nous entoure. Bon, nous n'avons pas 36 personnages autour de nous car la ville est plutôt petite et vide mais quand même.
La partie combat est plus rudimentaire. Nous avons du tour par tour comme Persona d'ailleurs mais ici, nous sommes parasités par des options étranges comme le choix systématique de notre cible quand on attaque et qu'on a un seul adversaire comme si on allait attaquer subitement nos alliés ! De même, de base, le jeu ne propose pas les animations de combat. Etrange car d'habitude, c'est l'inverse. J'ai donc activé les animations et... J'ai compris pourquoi ! Elles sont moches, saccadées, scintillantes.... Bref, après votre premier combat, vous allez remettre l'option à "off" et basta ! De même, l'idée d'utiliser les émotions pour renforcer nos attaques ou d'avoir une bonne symbiose avec nos alliés est chouette. Mais dans les faits, cela n'est pas aussi dingue qu'espéré. En général, cela ne change pas grand chose !
Et ce n'est que l'un des côtés décevants de Loop8: Summer of Gods. En effet, revivre notre été donne un côté Majora's Mask au jeu et quand je dis ça, ce n'est pas un compliment. On revit les trucs, on enchaine notre vie sociale presque mécaniquement et c'est presque "métro, boulot, dodo" pour notre héros alors que nous sommes censés vivre un bel été. A cela s'ajoute des combats balancés comme ça et on se dit que malgré ses belles animations et ses dialogues, Loop8: Summer of Gods a oublié le gameplay. Exploration sans sel et combat sans panache, Loop8: Summer of Gods va nous donner envie de repartir sur Persona. Cela tombe bien vu la durée de vie de ces jeux là !
