Madden 16 Il est seul dans sa catégorie mais il continue de prendre soin de ses fans ! Le roi du foot US revient pour nous éblouir encore plus. Il vient justifier sa production annuelle par un impact et une qualité qui font plaisir !
Madden est là pour la rentrée, fidèle au poste. Cette année, Riggs ne pourra pas se moquer de la franchise. L’an passé, il trouvait que, sur la pochette, Richard Sherman ressemblait à Antony Kavanagh. Cette fois-ci, je l’ai calmé tout de suite en lui disant que Odell Beckham Jr. n’avait rien à voir avec le footballeur anglais. Ici, on parle de « vrai » football où la lutte et la stratégie sont dignes des plus grands péplums.
D’ailleurs, lorsque l’on lance le jeu, on a la NFL dans toute sa splendeur, on a l’intensité, le drama, l’héroïsme. On découvre comme si l’on y était les nouveautés de cette édition via les plus grands moments du dernier Superbowl. On vibre, on exhulte et le spectacle est assuré une fois de plus. Au-delà de cette présentation quatre étoiles, Madden a mis les petits plats dans les grands pour cette édition.
Techniquement, c’est grand ! On s’y croirait. Personne n’a été oublié lors de la phase de modélisation des joueurs. On peut toujours râler sur les joueurs crées mais c’est vraiment histoire de foutre la merde. Le tout est agrémenté de bruits, de musiques qui ne cessent pas de nous prendre aux tripes et de nous plonger dans le monde de la NFL. Pour le gameplay, EA continue d’affiner sa recette. C’est à la fois simple pour le débutant et subtil pour le joueur aguerri. A l’honneur cette saison, trois choses principalement (pour ne pas vous noyer) : les réceptions et interceptions gagnent en intensité puisque l’on peut déterminer la façon de prendre le ballon. On a alors le droit à des duels épiques. Ensuite, le quaterback gagne de nouvelles options qui le rendent encore plus redoutable lors des passes. A vous de caler la balle à la hauteur et à l’endroit que vous voulez. Enfin, et cela est lié également à la technique, les joueurs ont une masse et des déplacements criants de réalisme. Plus question de bouger comme si l’on était en apesanteur ou bien comme on buvait du Red Bull nuit et jour. On ressent le poids et l’inertie des joueurs comme jamais. Lors des tâcles, c’est particulièrement jouissif ou douloureux selon le côté où vous êtes.
Pour le contenu, c’est la fête également. Tout d’abord, un tutorial est présent et il est un modèle pour les autres jeux de sports. Efficace et simple à la fois, vous ne serez plus perdu après un stage dans ce mode. Ensuite, je vous épargne le mode match simple qui parle pour lui-même afin d’entrer dans les trois modes de jeu qui seront eux-aussi une source de nuit blanche pour le fan. Le mode Ultimate Team gagne en challenge et en modes via les nombreuses possibilités qu’il offre. Avec la chance que j’ai, mes premiers paquets de cartes furent assez comiques mais l’addiction fonctionne toujours. On se retrouve comme un gamin devant aller au bureau de presse pour acheter ses cartes à collectionner. Ensuite, le mode Draft permet de se constituer une équipe à partir de tours de draft fictif. A chaque round, trois joueurs sont proposés, à vous de faire le bon choix. Ce coup-ci, j’ai pu sortir du chapeau quelques joueurs de légende à l’image de Bo Jackson. Enfin, le mode carrière propose de devenir joueur, coach ou propriétaire au sein de la NFL. J’apprécie le fait que EA nous laisse créer notre propre légende. Ici, pas question de suivre un scénario pré-établi où l’on revoit les mêmes cinématiques encore et encore comme chez certains concurrents (je n’ai pas cité NBA 2K). Cependant, lorsqu’on est joueur, il aurait été intéressant de pouvoir disputer quelques matchs universitaires ou de préparation afin de participer à la draft.
Madden 16 a largement de quoi satisfaire les joueurs et les amateurs de football américain. Il regorge de modes de jeux et d’options et il sait prendre soin de tous les types de joueurs. Avec ses qualités visuelles et de gameplay, il pourrait même convaincre ceux qui n’osaient pas encore franchir le pas. Un épisode qui fait date dans la franchise où l’on sent vraiment que l’on est sur la nouvelle génération de console et de jeux.
