Mangavania Avec un titre comme Mangavania, je m'attendais à un metroidvania à la sauce manga. Bah non...
Sometimes You nous propose un jeu de plateforme des plus basiques. Ne vous attendez pas à des mécaniques de jeu complexes, à un univers travaillé ou des graphismes digne des meilleurs mangas. Non, on est dans un titre en pixel art, avec du noir, du blanc et un peu de rouge pour faire ressortir les éléments importants à l'écran.
Déjà, ce qui frappe quand on lance le jeu, c'est qu'on est balancé comme ça dans un niveau et démerde toi. C'est en allant sur la fiche du store que j'ai compris l'histoire. Enfin quand je dis "histoire" c'est un grand mot. On va prendre le contrôle de Yuhiko, un jeune ninja qui est allé aux enfers pour trouver un remède pour son frère. Cela pourrait tenir sur un post-it. Le but du jeu est simple : on doit libérer les âmes perdues pour passer au niveau suivant. On va pouvoir trouver des esprits dans des lieux secrets, combattre des montres et explorer des donjons fabriqués avec de la récup trouvée pendant les encombrants.
La direction artistique de Mangavania n'a rien d'original, si ce n'est qu'elle date des années 80. On est dans un monde en noir et blanc, c'est très limité dans tous les domaines, surtout au niveau des animations. Le bestiaire est moche, mais globalement, le jeu est plutôt vilain sauf si on a la nostalgie facile. La musique est digne d'un ascenseur, les bruitages sont quasiment absents. Le gameplay est archaïque : saut et coup d'épée. La maniabilité est correcte cela dit, c'est assez jouable mais cela ne vole pas haut non plus. Il y a 20 niveaux en tout et pour tout et le sentiment général qu'on a peut se résumer à "ennui total".
Mangavania est un petit jeu pas cher, développé par une seule personne et donc on ne peut pas trop se plaindre de sa durée de vie très courte, mais sachez qu'il ne vous occupera pas plus qu'une petite après-midi sans replay value possible. Un titre anecdotique qui ne va pas révolutionner le genre ni votre vie.