Metropolis Lux Obscura c’est le crossover entre Sin City et Candy Crush. WTF ???
Et oui, cela paraît fou, mais je crois que j’ai parfaitement résumé le style de Metropolis Lux Obscura. En gros, on joue un personnage d’un ex-taulard qui essaye de reprendre une vie normale : pute, mafia, poing dans la tronche, etc... Une vie normale quoi. L’histoire nous est racontée sous forme de BD en noir et blanc, dans le plus pur style de Sin City, avec des répliques bien senties. L’ambiance est bonne, on est dans l’histoire, et en plus il y a 4 fins différentes. C’est un jeu narratif ? Non…
C’est un Candy Crush like. Et oui ! Quand on doit se fritter avec un mec, on passe sur un tableau où on doit enchaîner les cases de la même couleur : on aligne trois case poings dans la gueule, 4 coups de pied, oh non, évitons les 3 plaques de police qui nous feront perdre de la vie. Nous avons de la vie donc, notre adversaire aussi, et si on perd c’est Game Over. Le concept est simple, un peu perturbant au début par rapport à l’ambiance du titre, mais la difficulté est là, et on se prend au jeu.
Je me suis surpris à finir Metropolis Lux Obscura et à voir 2 fins sur 4. Les deux fois j’ai fini en charpie, dont une fois dessoudé après coucher avec mon ex qui a profité que j’ai vidé mon chargeur en elle pour vider le sien dans mon crane. Oui je suis un poète.
Metropolis Lux Obscura est un jeu avec un enrobage très sympa sur le plan « histoire ». On a envie d’en savoir plus. Les dessins sont sympas, les doublages de qualité, l’ambiance est posée. En ce qui concerne le gameplay, c’est un Candy Crush sombre qui tient la route. Une bonne petite surprise pour ma part, même si globalement on reste devant un jeu moyen qui ne dépassera pas le délire d’une soirée. Au moins il faut saluer l’originalité du concept !