Miraculous: Rise of the Sphinx Ma fille adore ce jeu ! Du coup, j'ai envie de lui refaire sa culture JV ! Sans déconner !
Il y a des moments, il faut bien avouer qu'on n'est pas la cible d'un jeu. Cela peut toucher n'importe quel jeu de n'importe genre sur n'importe quel joueur. Par exemple, vous ne comprenez pas comment on peut passer des heures sur Fortnite pour... Pêcher ? Et bien demandez à Korganor, il va vous expliquer. De votre côté, vous kiffez jouer à Football Manager ou FIFA pour faire des saisons qui s'enchainent en mode Mercato ! Et bien demandez à Korganor... Il va vous dire que vous avez un grain. Bref, vous l'aurez compris, le dicton de Stéphane Plaza est parfait "les goûts et les couleurs, cela ne se discute pas !". Et c'est encore plus le cas pour certains jeux issus de dessins animés pour les plus jeunes.
Personnellement, Miraculous, cela m'en touche une sans réveiller l'autre. A tel point, que je ne connais même pas les personnages et que j'ai dû demander à mes filles de m'expliquer "c'est qui ce mec-là, Adrien ?". On m'a répondu de but en blanc : "mais c'est Chat Noir" le tout en finissant avec un fou rire. J'ai failli éteindre le courant de la baraque et leur donner du pain à l'eau pour le diner. Bref, je vais essayer de "noter" le jeu correctement, à la fois pour ses (nombreux) défauts, mais aussi pour son côté attachant qui marche chez les enfants. Mais je vous préviens, Ladybug n'a jamais aussi bien porté son nom !
Pour ceux qui n'ont pas d'enfant, je vais tenter d'expliquer vite fait le concept de Miraculous. C'est un dessin animé français qui suit les aventures de Marinette et Adrien, deux étudiants qui vivent à Paris et qui ont la capacité de se transformer en super héros : Ladybug et Chat Noir. Ils ont des pouvoirs grâce à des joyaux miraculeux qui sont convoités par un vilain qui se trouve être le paternel d'Adrien. En bonus, bien entendu, il y a de l'amour dans l'air : Marinette aime Adrien mais Adrien lui aime Ladybug. Et oui, ces deux-là ne connaissent pas leur identité secrète. C'est comme Lois qui ne comprend pas pourquoi Clark n'est jamais dans le coin lorsque Superman fait une aspiration. Bref, dans Miraculous: Rise of the Sphinx, nos héros vont devoir défendre Paris de pleins de vilains, et il faudra dévoiler le plan du Papillon, un mégavilain, pour l'écraser !
Miraculous: Rise of the Sphinx est un jeu d'action-aventure qui se déroule principalement sur les toits de Paris. On peut également en tant que Marinette et Adrien se balader dans un Paris pseudo ouvert en mode couloir, afin de rencontrer des personnages et lancer des quêtes. Il faudra d'ailleurs récupérer des orbes un peu dans le genre de ce bon vieux Crackdown, mais bon, ne vous enflammez pas pour autant. On va devoir enchainer des phases de plateformes, où la caméra va nous saouler pour bien viser les plateformes, et puis quand il faudra se battre, la caméra se déplace un peu pour qu'on puisse taper du vilain de manière plus efficace. On sent que le public visé est jeune car c'est simple à prendre en main. On tape, on frappe, on tir de loin, on esquive, globalement, on ne se prend pas le chou et puis on repart grimper sur les toits. En tout, le jeu nous propose 6 niveaux et donc 6 méchants à fracasser.
Techniquement, Miraculous: Rise of the Sphinx est franchement mal fini. Il parait que le jeu est optimisé sur Xbox Series... Oui, bah non. Au début, j'y ai cru. On a lancé le jeu sur Xbox One X, c'était rude. Les animations sont saccadées comme jamais, c'est globalement vilain avec des textures fadasses et le top du top, cela freeze dès qu'une bulle de dialogue apparait à l'écran. Du coup, je me suis dit, je vais voir si c'est mieux sur Xbox Series X... Et bien, pas vraiment. Tous les défauts sont là, on ne sent pas une grosse différence. On peut dire qu'il est optimisé... Que dalle ! La musique et les bruitages sont issus du dessin animé. Les voix françaises aussi, mais c'est dommage, il y a beaucoup de textes mais peu de doublages. Du coup, c'est un frein pour les plus jeunes. Il y a des murs invisibles un peu partout et des ladybugs de collision en pagaille. Il y a une flèche à l'écran pour nous guider, mais elle est totalement pétée. On se croirait sur Google Maps en voiture dans la pampa sans 4G. Au niveau de la durée de vie, il faudra compter environ 5 heures de jeu pour en arriver à bout. C'est peut-être un peu léger pour un titre qui coute tout de même 49,99 euros. Heureusement, c'est jouable en coopération local à deux. Cela sauve les meubles !
Miraculous: Rise of the Sphinx est un jeu torché à l'arrache pour les fêtes de fin d'année, j'en suis persuadé. La finition est absente, et on sent qu'il n'y a aucune optimisation. Le jeu doit ressembler à ça sur Nintendo Switch, il a été foutu sur Xbox et basta. Mais... il faut avouer que cela plait aux enfants de moins de 8 ans qui aiment le dessin animé. Les plus jeunes ne font pas attention aux défauts. Ils veulent un titre simple à prendre en main avec des personnages connus qui font briller leurs yeux. Ma fille de 11 ans à trouver ça naze, mais celle de 6 ans à kiffer. Moi, j'ai trouvé cela honteux techniquement. Si on mixe l'ensemble, je pense que le jeu a une note qui varie entre 25 à 65 sur 100. Donc, je fais la moyenne et cela donne 45, soit la note d'un jeu bâclé qui saura trouver son public... De moins de 8 ans.