Nippon Marathon Voilà un jeu qui mériterait un coup de coeur mais...
Il y a des jeux fendards que l'on sort entre potes où que l'on peut faire pour se détendre lorsque le stress de la vie quotidienne vient frapper à la porte. Nippon Marathon se veut de ceux là. Rien que la pochette, je suis tenté d'être convaincu par le potentiel délirant du jeu !
Et puis je lance le jeu et les menus sont... Pauvres, rien pour me faire délirer. Pourtant, ça partait bien avec ce chien humanoïde, cette nana en costume de licorne et ce type en cancrelat... Déjà le jeu se veut surtout multi, du coup, lancer une partie pour le fun contre l'ordi, c'est loupé ! Alors, si je suis seul un soir, je lance le mode "histoire" qui me plonge dans des cinématiques débiles et impossibles à zapper pour enfin faire une course.
Car le nerf du jeu se sont des courses façon Micro Machines où le dernier perd des étoiles quand il est hors champ et que le premier en gagne. De plus, selon vos actions, vous allez gagner des fans et donc des points. Vu de haut vous devez sauter, plonger, éviter... Mais si l'idée est top sur le papier, dans les faits...
Vous avez un jeu à la 3D laide et grossière qui postule au concours de jeu le plus moche. De plus, le gameplay fait que vos personnages bougent comme s'ils avaient des balais dans le fondement et comme si dès qu'un truc les frôlent, ils se transformaient en poupée désarticulée. De plus, le jeu favorise les premiers car les objets ne réapparaissent pas assez vite pour que le second ait un objet pour tenter de remonter un peu.
J'aime bien les jeux funs mais ici, le fun s'est arrêté à la première réunion pour le projet. Ensuite, les dév sont parties en vacances, les autres se sont bourés la gueule et il ne restait plus que Jean-Pierre de la compta et Kévin le stagiaire pour finir le jeu...
