Outbreak : Epidemic La suite d'une grosse daube de 2018 nous fait commencer l'année en beauté!
J’avais commencé 2018 avec Outbreak : The New Nightmare et c’était du lourd au niveau de la bouse. Et bien, en 2020, merci Outbreak : Epidemic de me fournir des munitions pour foutre une belle note de merde. Et comme en 2018, j’ai failli abandonner au didacticiel, c’est dire le niveau du jeu.
On me dit souvent « Oulalala, c’est dur de tester des jeux, faut les finir, c’est long ». Ce n’est pas toujours facile, c’est sûr. Parce que oui, on n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis, pour jouer à des jeux moyens ou nazes. On ne teste pas que des trucs vendeurs. On va pas vous dire « Désolé, on ne veut pas tester votre machin, on préfère jouer à du AAA, car bon la merde, c’est pour les merdeux. » Alors par contre, je vais être sincère, si un jeu pourri est en test dans mes mains, je ne le fini pas forcément, car mon cerveau me l’interdit. J’ai pas envie de mourir d’ennui ou casser mon stock de pads sur un titre moisi. Mais sinon oui, par exemple pour rester dans le genre de Outbreak, Resident Evil 2, je l’avais fini moi aussi comme les testeurs professionnels, et j’en ai dit du bien aussi. Mais qui a fini Outbreak premier du nom dans la presse pro ? Hein ??? Qui ??? J’aimerais bien voir des youtubers célèbres faire une session live de 3 heures sur Vaccine, Verdun, ou Outbreak. Faites-le, et vous verrez, votre vie va changer ! Bref, ma résolution 2020 (qui était la même en 2018 d’ailleurs), c’est de rappeler aux gens que nous sommes des joueurs avant d’être des testeurs. Si en jouant une heure, on a craqué, c’est qu’on pense que ce sera pareil pour le commun des mortels. Comme on dit « fuyez bande de fous ! ».
Outbreak : Epidemic (son titre surfe sur l’actualité sans le vouloir) est un survival qui ressemble à Resident Evil, mais plus Resident que Evil. En gros, vous combattrez à travers le mode histoire, le mode d'assaut basé sur les vagues ou encore les nouveaux scénarios du mode expérimental. Choisissez votre survivant, votre classe et votre niveau pour débloquer de nouvelles compétences pour votre survivant face au cauchemar. Vous devrez gérer soigneusement votre inventaire et vos fournitures, alors faites en sorte que chaque balle compte! Et oui, je reprends le communiqué de presse, je ne saurai pas dire mieux sur ce jeu sans l’insulter. Par contre ce dernier ne mentionne pas le gameplay en mousse et les graphismes plus sombres que le trou du cul d’un éléphant dans une mare de boue. J’ai fait l’erreur de jouer sur une OLED pour le coup, car le noir est vraiment noir, le jeu est sombre, dégueulasse, avec des personnages qui semblent flotter sur le parquet, et je ne vous parle pas des animations Playmobil dignes des meilleurs jeux 3D édition 2000.
Rien que de survivre (moralement parlant) au didacticiel, c’est un exploit. Le gameplay est proche de Vaccine : on marche aussi droit qu’un Charlie Sheen en fin de soirée. Le sol doit être gelé, mon avatar patine tout le temps. Après, on voit des trucs qui brillent au loin, et on découvre des objets. C’est cool. J’ai lancé le premier niveau de la campagne, et j’ai découvert que tuer un zombie avec un flingue, c’est la roulette russe. La visée est au choix : naze ou inexistante. J’ai fini par courir, en zigzague dans le niveau, et je me suis dit « hé mec, pourquoi tu perds ton temps à jouer à ça, fais ta chaîne Youtube, mange des Doritos, met ta nana en tête d’affiche avec un casque VR sur la tête, et dis que Nintendo a inventé la roue ». Non vraiment, Outbreak est un jeu de merde, qui ne sert à rien. Chose très drôle, dans le mail où on m’a fourni le code du jeu, on m’a conseillé de jouer sur Xbox X pour que je profite mieux du jeu. Mouhahaha !
Bref, et je ne m’en cache pas, j’ai repris des bouts de mon test de Outbreak : The New Nightmare pour celui de Epidemic, car c’est la même daube. Les mêmes défauts, les mêmes problèmes, la même envie de se pendre en jouant. Toujours ces images trop sombres… Toujours ce mail très drôle qui parle d’une expérience optimale sur Xbox One X. Une mauvaise blague, le double effet Kiss Cool. Ce qui me fait peur, c’est que le dicton dit : « jamais deux sans trois ». Alors vivement l’épisode 3 en 2022 ?? Fuyez bande de fous !