Overpass 2 Après un premier épisode décevant, Nacon remet le couvert pour nous faire overpasser la pilule ?
On ne l'attendait pas spécialement, étant donné que le premier épisode ne fut pas un grand succès critique, mais Overpass 2 débarque avec quelques nouveautés dans son coffre à outils. Au programme, de la boue, de la sueur, et des défis en pagaille ! Dans ce jeu, vous pouvez vous attendre à vivre des sensations fortes au volant de buggies et de quads de marques renommées, parcourir 30 tracés répartis dans 5 régions exotiques, et même gérer votre propre équipe. Tout cela avec des obstacles naturels et artificiels pour pimenter le tout. Alors, accrochez vos ceintures et préparez-vous pour un tour d'Overpass 2 !
Techniquement parlant, Overpass 2 fait un pas en avant par rapport à son prédécesseur, mais on est loin de la claque visuelle. Néanmoins, il ne faut pas être trop exigeant, ce n'est pas un jeu AAA, mais il se débrouille plutôt bien. Ce n'est pas exceptionnel, vous n'allez pas avoir les yeux qui brillent, mais il faut saluer l'amélioration technique. Le concept du jeu est toujours aussi séduisant sur le papier. La gestion de carrière est complète, et la variété des véhicules et des modes de jeu est plutôt sympa. Vous avez le choix entre une panoplie de buggies et de quads, des courses en sprint tout-terrain aux circuits fermés. Et bien sûr, il ne faut pas oublier la gestion d'équipe et de calendrier. Bref, il y a de quoi s'amuser et passer du temps sur Overpass 2.
Mais voilà, le hic, c'est que le jeu est toujours aussi soporifique. En cherchant à rester ultra réaliste, il se perd parfois dans des détails qui nous font bâiller. La physique des véhicules peut être capricieuse, et parfois, on se demande si notre buggy est en plomb ou en plume. Il n'est pas rare de s'envoler au moindre choc, de rester bloqué sur un caillou insignifiant, ou de passer allègrement un obstacle énorme sans sourciller. On aimerait un peu plus de cohérence, histoire de ne pas se sentir comme un kangourou au volant. C'était un reproche que j'avais déjà fait sur Overpass premier du nom.
Enfin, un mot sur la bande-son qui ne va pas aider à nous réveiller d'une partie un peu trop longue (et chiante). Les bruitages sont basiques, et la musique d'ascenseur n'ajoute pas grand-chose à l'ambiance. On aurait aimé un peu plus de punch pour accompagner nos escapades tout-terrain. C'est d'ailleurs ce que je reproche principalement à Overpass 2. Ils nous ont encore pondu un truc réaliste, mais pas assez pointu pour qu’on est envie de s’accrocher et surtout trop chiant pour qu’on s’amuse vraiment si on est un joueur de passage, non fan du genre. Le tutoriel est plutôt bien fait et très complet, mais dès qu'on est lancé dans le grand bain, on traverse de long moment de solitude manette en main à essayer de comprendre pourquoi un coup tout va bien et une autre, j'ai mon véhicule qui se prend pour un tonneau de vin sur un bateau.
Overpass 2 est une vraie amélioration par rapport à son prédécesseur, mais il reste encore loin de décrocher une place sur le podium. Si vous êtes un fan inconditionnel de la course tout-terrain, il peut encore vous offrir quelques heures de plaisir, mais ne vous attendez pas à être scotché à l'écran. La balade dans la boue est plaisante, mais Overpass 2 n'atteint pas les sommets en termes d'excitation, d'immersion et de fun tout simplement.