PES 2015 2014

Vous aimez les tests annuels ?? Alors tenez-vous bien, vous êtes en plein dedans avec celui de Pro Evolution Soccer 2015 !

Une petite exception pour cet épisode qui est le premier sur Xbox One. PES 2015 s’affiche donc avec l’ambition de reprendre ENFIN son trône face à l’ogre FIFA. La bonne nouvelle pour Konami ? EA Sports commence à s’endormir sur ses lauriers, il y a donc une porte ouverte pour prendre la place du chef. Mais il va falloir bosser dur chez les développeurs. PES 2015 nous propose donc une alternative concluante à FIFA, avec ses qualités, et ses défauts…

BenzeGOALLLLLLLLLLLLL

L’année dernière j’avais testé l’épisode 2014 sur Xbox 360 et j’avais râlé. Bon je râle souvent… Mais quand même cela faisait vraiment BETA de jeu. PES 2014 était mal fini, pas très sympa à jouer, bref, j’ai pas du tout accroché. Cette année, j’avais un peu peur, et malgré tout, j’arrive à m’amuser avec ce titre. Je ne m’étais pas amusé sur un PES depuis l’époque de la Playstation 2 avec PES 6 (bon en fait j’y jouais sur PC pour pouvoir patcher le jeu facilement mais chut…). Bref, PES 2015 est fun. Enervant, frustrant, pas forcément joli (voir même moche sur certains points, j’y reviendrai) mais fun, et cela grâce à son gameplay simple et efficace. Le jeu nous oblige à jouer en petites passes lasers et en grosse praline dans la lucarne. C’est le beau jeu qui veut ça. Alors oui, les gardiens sont souvent cons, oui les passes en profondeur sont fatales, les arbitres ne sifflent rien, les joueurs sont cramés au bout de 60 minutes, mais on s’adapte bien de ses soucis. Et cela change du gameplay à base de dribble et de vitesse de FIFA. Au bout d’un moment, le changement a du bon.

Non Korganor, ce n'est pas Trezeguet

Sur le plan technique, il faudrait que Konami se sorte les doigts du cul et qu’il arrête de nous faire croire que la Xbox One n’en a pas sous le capot. Avec une résolution médiocre, de l’aliasing et du flou sur les pubs et les supporters, et des visages pas franchement convaincants, il y a une différence avec la PS4 sur ce point. Mais ce n’est pas la faute de la console, clairement ! Bon après, dans le jeu, avec la vue classique, c’est pas vraiment gênant. Mais pour le côté NEXT GEN qui dépote, on repassera… Les animations sont plutôt bonnes même si il y a toujours cette petite sensation de mouvements robotiques sur certains mouvements, la physique de balle tient la route, on sent bien la balle, bref c’est chouette. Mais par contre purée, virez moi Darren Tullet des commentaires !!!! Il flingue le jeu. Heureusement, on peut foutre les commentaires en espagnol, on est sauvé.

Gotze, ou la jeunesse incarnée

Au niveau des modes de jeu, Konami nous ressort la fameuse Master League et le classique Deviens une Légende. Le premier, on en bouffe depuis 15 ans, le second depuis pas mal de temps aussi. Le problème, c’est la pauvreté de ces modes, surtout pour le second qui ne propose aucune interaction. On enchaine les matchs, et qu’on joue ou non, on devient sans forcer une star. Au bout d’un an, j’étais déjà le meilleur joueur européen. Pas mal non ? Bref, c’est frustrant. Au moins en Master League, on peut créer son effectif et s’amuser un peu à l’ancienne, mais il va falloir que Konami dépoussière son jeu. Heureusement, on nous propose cette année le mode MyClub, sorte de Fifa Ultimate Team, qui nous propose un challenge plus intéressant, mais je n’ai pas adhéré plus que ça au concept. Les classements dans les tournois sont parfois mal géré, le code réseau pas fameux, le recrutement des joueurs via des agents un peu relou… Dommage.

Ca sent le but !

PES 2015 nous promet un bel avenir pour la licence. De mémoire, FIFA 08 avait autant de défauts et nous a permit d’avoir des bases solides pour la suite de la série. Après les merdes qu’on s’est tapé depuis quelques années, cela fait plaisir. Mais il ne faut pas s’enflammer pour autant, cela reste un jeu sympa, et encore si on est pas trop regardant sur la technique, les modes, les commentaires, les… bon en gros, faut pas être exigeant tout court…

PES 2015