PES 2018 PES est de retour sur XboxOrNot! Est-ce que ce nouveau cru va nous permettre de lui mettre une bonne note pour la reprise ?
J'ai vérifié, on n'avait pas eu la chance de recevoir un exemplaire de PES à la rédaction depuis PES 2015. Alors oui, cela date. Il faut croire que notre objectivité et notre franc parler n'a pas du plaire à tout le monde. Pourtant j'avais dit à l'époque que le 2015 était prometteur, mais qu'il fallait pas être trop exigeant. 3 ans plus tard est-ce que PES est devenu le jeu de foot ultime. La réponse est simple : non. Mais il a des qualités quand même.
Plus les PES avancent dans le temps, et plus on voit que cela pompe à mort du côté de FIFA. C'est marrant au début des années 2000 c'était l'inverse. Mais cela ressemble à FIFA sans faire totalement du FIFA. PES 2018 a son gameplay bien à lui plus basé sur les passes. On passe moins facilement les joueurs en dribble, même si on peut faire des gestes techniques de malade avec un peu de pratique, plutôt qu'en enchainant pleins de passes : courtes, longues, en profondeur, en général, à la fin on se retrouve devant le gardien, et on fait un tir brossé, comme dans FIFA, pour marquer.
Dis comme ça, on va dire "oui PES c'est de la pure simulation, loin du football spectacle de FIFA" bah oui et non. Alors oui, les joueurs font généralement moins de grigris et posent le jeu. Mais par contre, le jeu est toujours autant scripté sur certaines phases de jeu : les centres brossés qui ont des trajectoires improbables, tout comme les frappes enroulées, les retournés qui sont trop courant en match, les dégagements du gardien qui atterrissent toujours sur un joueur de son équipe sans que l'adversaire ne puisse avoir beaucoup de chance de gagner le duel, et bien sûr, les passes en profondeur, surtout lobées, bien trop efficace pour être honnête.
Alors dans PES, au final, c'est le prix de l'accessibilité. Vous voulez gagner : faites plein de passes, puis on finit avec un centre ou une passe en profondeur lobée, et hop, c'est le but assuré. Personnellement, cela ne me dérange pas, cela permet de s'amuser. Surtout dans un mode très sympa : le mode coop jouable jusqu'à 3. J'aime la coopération dans le foot. Et PES le fait bien avec beaucoup de stats mis en avant pour montrer qui a foutu la merde dans la team. Une bonne idée qui met un peu de soleil sur le reste des modes de jeux, qui sont LES MEMES qu'il y a 3 ans. Et encore certains sont là depuis plus de 10 ans. Que les noms des modes ne changent pas, ok, mais même dans le détail, c'est la même chose ou presque. Les mêmes qualités, les mêmes défauts. Les fans ne seront pas dépaysés.
PES 2018 est un titre qui techniquement n'est pas parfait sur Xbox One. Il parait qu'il sera optimisé Xbox One X. C'est rageant de voir que depuis des années, le Fox Engine ne tient pas la route sur notre Xbox contrairement à la Playstation. Bon, après même sur PS4, PES est moins beau que FIFA, mais au moins il n'y a pas de l'aliasing ou une résolution batarde. Les animations sont de meilleure qualité qu'avant, mais il y a toujours un petit aspect robotique un peu bizarre. Niveau sonore, les supporters sont plus en forme qu'avant, le choix des musiques dans les menus sympas, mais au secours, virez-moi Darren Tulett... Toujours aussi insupportable, je ne comprend pas pourquoi il est toujours là... Horrible.
PES 2018 est un jeu de foot sympa qui amusera les fans qui préfèrent cette licence et les joueurs occasionnels qui apprécieront son gameplay accessible à base de passes. Par contre, le problème des licences est toujours là, et pour le grand public et les fans de football, c'est un peu rédhibitoire. Le Bayern Munich n'existe pas. Le Real Madrid a un nom à la con. Heureusement que la Ligue 1 Conforama est là. Mais à côté de ça, le jeu est sympa, et il vous amusera pour des soirées entre potes en coop. Par contre, ce n'est pas encore l'année pour Konami pour gagner le titre de champion de jeu de foot.