PopSlinger Un hommage aux 80s et la culture pop acidulé, malheureusement raté...
Des ennemis débarquent et corrompent le cœur des gens, Ria & Gin vont débarrasser la ville de tous les envahisseurs et des “Corazones” ceux dont le cœur a été perverti par ces suppôts de l’enfer. Riggs me l’avait vendu comme un beat'em up avec une notion de jeu rythmique. J’étais plus qu’intéressé, car j’avais en mémoire mes nombreuses parties sur Samba de Amigo, Guitar Hero/Rockband... Et l’associer avec un Final Fight, je trouvais l’idée intéressante. Le mix du jeu de rythme avec un autre style de jeu peut parfois faire des miracles comme avec Metal Hellsinger.
J'arrive donc dans une ville aux couleurs vives, Ria armée de son petit flingounet tire des capsules de jus d’orange sur les ennemis. Le principe du jeu est de dégommer les ennemis d’une couleur et dans un ordre bien précis afin d’augmenter le score, changer les musiques et obtenir de l’aide de Gin. Plus vous enchainez, plus le jeu vous octroiera un rang élevé et plus le jeu sera “facile”.
À la fin des niveaux, vous combattrez un boss qui vous donnera une arme supplémentaire. Ces armes, toujours basées sur les boissons, par exemple un cola bazooka, vous permettront d’annihiler certaines protections qui entourent les ennemis. Vous aurez à constamment switcher, au fur et à mesure de votre progression, afin de réaliser votre combo.
C’est là que commencent les problèmes ! Comme je le disais précédemment, le principe se rapproche d’un Ikaruga où vous devez enchainer les couleurs d’ennemis, mais il y a toujours un ennemi d’une couleur différente qui vient casser votre combo. Le fait de changer régulièrement d’arme est rébarbatif. La musique censée emballer le package ne m’a pas emballée plus que ça. Après je sais qu’avec l'âge, je deviens de plus en plus aigri et intransigeant sur la musique. Ça m’a juste laissé de marbre.
Le côté répétitif des ennemis est une vraie calamité, car il y a peu d’ennemis différents, hormis les boss. Juste une histoire de colorimétrie afin de réaliser ce que le jeu nous propose. Même si le jeu part d’une bonne idée, la réalisation n’est pas là, le plaisir non plus. De plus, le jeu est injouable au moment où j’écris ces lignes au stick analogique, le personnage effectue des déplacements en forme de losange quand on appuie vers le haut. Obligé de jouer au D-Pad, pour un jeu qui demande de la précision dans la réalisation de combo, cela m’a sorti direct du test et de l’immersion. Et j’ai testé avec une manette React-R de Turtle Beach et une manette officielle ! Espérons que cela sera patché prochainement !
En résumé, un jeu prometteur sur le papier, mais dans sa réalisation et son gameplay, il sombre dans les profondeurs du vraiment passable. L'intérêt est plus que limité ! À mixer les styles, il vaut mieux faire un bon Sonic Blastman et un Elite Beat Agent par la suite qu’un mix sans saveur. C’est comme manger une glace saveur choucroute fraise !
