Project Blue Oh j'ai le blues ! Oh ouiiiiiiiiiiiiiii, j'ai le blues !
8BitLegit est un nom de développeur qui veut afficher son ambition ! Mais est-ce que dire qu'on est apte au 8bits, c'est suffisant pour un grand jeu ? Riggs me le vend bien en tout cas : "James Bond débarque sur NES. Mais comme on est en 2023, il sort aussi sur Xbox. Un jeu 8 bits de plateformes classique mais qui peut être cool !". Et en vrai ?
Alors... James Bond... Plutôt Blue, un sujet d'expérience qui doit se barrer d'un labo high tech. Mais cela change pas grand chose à l'équation. On doit donc atteindre la fin des niveaux qui sont truffés de pièges et de plateformes. Un scénario qui va à l'essentiel et c'est parfois suffisant pour aller s'amuser. Dernièrement, je m'amuse encore sur Vampire Survivors qui demande de survivre contre les hordes démoniaques.
Project Blue fait simple et efficace pour le scénario, cela laisse le champ libre pour le reste normalement, c'est là où des jeux comme Vampire Survivors ou Vertical Drop Heroes m'ont subjugué. Je cite exprès des petits jeux avec du pixel et de l'indé pour avoir un titre de comparaison. Project Blue ne va pas parvenir à tout ça. Vous l'aviez peut-être deviné vu que je ménageais mes effets.
Visuellement, le jeu me balance pour commencer des bandes qui mangent un bon tiers de l'écran. J'ai le choix des couleurs allant de dégueu à vomi en passant par toilettes de station service après le réveillon. Ensuite, pour le jeu en lui-même, c'est baveux comme un lendemain de fête à la villageoise et le sens du détail m'a fait douté d'avoir mis mes lunettes. La musique ne rattrape rien et entre deux sons midi mal fagotés, je suis mal.
Mais le gameplay rattrape le truc peut-être ? Non ! Notre personnage glisse autant qu'une patinoire ou qu'une pub pour de la vaseline. Sans compter que les ennemis sont placés comme il faut pour tâcher de nous mettre mal avec des situations presque faites exprès pour que nous perdions des points de vie. Donc situation compliquée et patinoire, ce sont des ingrédients parfaits pour éprouver notre santé mentale.
Du coup, vue l'offre en jeu indé et dans ce style, autant passer son chemin sous peine d'avoir le blues !