Project Downfall 2024

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Project Downfall

Project Downfall - John Wish

Au croisement d’un FPS et de Hotline Miami, on trouve ce Project Downfall. Évitez le croisement, prenez l’autoroute !

Combo, pas beau 
Les effets de l'Immodium

Tonton Riggs serait capable de vendre un congélateur à des esquimaux : “Tiens mon Jingo, un bon petit FPS mixé avec du Hotline Miami, ça te changera !”. C’est donc le cœur plein d’enthousiasme que je lance ce Project Downfall. Première constatation, un FPS en pixel art qui fait passer Doom pour un jeu réalisé sous Unreal Engine 5, mais les graphismes ne font pas tout ! Vous me connaissez assez pour savoir que je m’attarde peu sur ce genre de détails, tant que le goût est là. 

Des ennemis plats

 

Une borne d'arcade jouable 

Nous sommes donc immergés dans une ville du futur : Crimson Tide où la corruption et les gangs sont légion. Bien entendu, vous, redresseur de torts et de clous rouillés, vous allez remettre de l’ordre dans tout cela, à grands coups d’armes à feu, de couteau, de barre à mine… Du classique. 

Des clins d'œil

Après une séquence d’introduction, et de tutoriel succinct, où le joueur cherche un peu la direction à prendre, car rien n’est clairement explicite, vous voilà plongé au cœur de “l’action”. Hormis les graphismes 2D à la limite du vomi d’un enfant de 3 ans ayant ingurgité un Bledichef, le personnage répond bien. Il commence ses missions avec ses petits poings pour dégoter au fil de ses exécutions moult armes qui lui permettront de progresser dans le dédale de la zone de guerre que représente le niveau. 

L'enfer, c'est...

Parlons des ennemis, aussi charismatique qu’une moule sur un rocher, qu’un Théo se faisant piquer sa cuisse de poulet par son chien Paname… Ils se déplacent comme le même enfant qui a mangé son repas Bledina et qui a la couche pleine. C'est tellement pitoyable que cela en est risible. Quand il meurt, on se rend compte que le personnage n’a pas de profondeur in game : il est fin comme du papier à cigarette. Surement que cela a été pensé pour donner un côté Comics, mais c’est plus affligeant qu’autre chose. 

Olga vous attendra entre chaque mission… Sans bouger

Pour nous aider à vaincre les vilains, notre John Wish aura à sa disposition des pilules, surement des gélules d'Immodium qui le mettront en état de transe et qui décupleront ses forces, ses coups de pieds et ralentiront le temps afin qu’il puisse déposer sa pêche dans les commodités les plus proches, à la fin du niveau. 

Des mecs en slips

 

Pourquoi s'infliger ça au casque

Bien sûr, j’exagère, mais le jeu n’a aucune “patate”, aucune énergie. Le feeling des armes est mou à crever et votre seul et unique but sera d’apprendre par cœur le trajet afin de réaliser la mission, le plus vite possible en réalisant des combos foireux et être bien noté dans le récapitulatif de fin de niveau. Un jeu pour Youtubeur bas du front, qui a décidé de se faire du mal plus facilement qu’en coinçant ses testicules dans un étau et qui à chaque don les comprime un peu plus. 

Il a pris sévère Axel de Street of rage 

Alors, le communiqué de presse met en avant les fins multiples et la bande son qui est adaptative à l’action. De l’action, il faudrait déjà qu’il y en ait afin que la musique soit JuLie à souhait. Pour les fins multiples, il faut que je sois gavé d’antidépresseurs pour avoir l’envie de m’y recoller. 

Le récapitulatif de fin de mission

Comme je ne suis pas adepte du scoring, peut-être suis-je passé à côté de l’essence même du jeu. Mais, je n’ai pris aucun plaisir à jouer à Project Downfall. Si je veux un FPS qui fleure bon l’irrévérencieux et le fun à plein nez, ce n’est pas le même budget, ni la même idée de création, je préfère relancer un bon Bulletstorm ! Et là, le plaisir, en plus du goût, est là. 

Project Downfall - Note XboxOrNot

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  • Les graphismes peuvent peut-être plaire à certains
  • Fins multiples
  • Musiques (soi-disant) adaptatives à l’action

  • Texte en Anglais
  • Le côté repompé du style John Wick
  • Tout
  • Notre barême en détail

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